Acéruléoplasminémie
L’acéruléoplasminémie est une maladie génétique qui se caractérise par l'accumulation de fer dans le cerveau et dans les autres viscères. CauseIl s'agit d'une maladie à transmission autosomique récessive due à une mutation du gène de la céruléoplasmine (appelé également ferroxidase), perturbant le métabolisme du fer et conduisant à une accumulation de fer dans l'organisme. Il entraîne une perte de neurones au niveau des ganglions de la base, de cellules de Purkinje au niveau du cervelet et des déformations des astrocytes[1]. ManifestationsLes manifestations de la maladie comprennent, une anémie[2], un diabète, une dégénérescence rétinienne dans trois-quarts des cas[3] et des manifestations neurologiques apparaissant entre 25 et plus de 60 ans. Les signes neurologiques, présents dans la moitié des cas sont surtout des troubles cognitifs, des mouvements involontaires et une ataxie[3]. Le premier signe de cette maladie est l'apparition d'une anémie précédant les manifestations neurologiques. Des troubles psychiatriques sont fréquents après 50 ans. DiagnosticLa biologie montre une disparition de la céruléoplasmine sanguine, de la concentration sanguine du fer, de la concentration sanguine du cuivre, une augmentation de la concentration sanguine de ferritine[4] et de la concentration hépatique du fer. L'I.R.M montre les zones d'accumulation du fer dans le cerveau. TraitementL'emploi de chélateurs du fer peut entraîner une aggravation de l'anémie et ne semble pas être efficace sur les symptômes neurologiques[4]. L'administration de plasma frais congelé (contenant de la céruléoplasmine) avec un chélateur du fer permet de pallier cet inconvénient[5], avec une amélioration des signes neurologiques[6]. Les saignées, traitement pourtant classique des surcharges en fer, peuvent, par contre, aggraver la maladie[7]. Sources
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