L'abbaye de Huerta est fondée en 1144 par des moines de Berdoues[5]. Selon d'autres sources, cette fondation aurait eu lieu au plus tard en 1151[6]. En tout état de cause, une bulle d'Eugène III place l'abbaye sous la protection du Saint-Siège le ; et cette protection s'étend à la « grange de Huerta », signe que l'abbaye est déjà en croissance économique[7].
Moyen Âge
En 1246, l'abbaye fonde une abbaye-fille, celle de Buenafuente del Sistal(es). Cette abbaye devient au quinzième siècle une abbaye masculine[8].
La pratique consistant à accepter l'inhumation de personnalités du clergé, ou, a fortiori, de la noblesse, dans l'enceinte de l'abbaye — et plus encore dans l'abbatiale — ne se répand qu'assez tardivement à Huerta. En effet, les règles cisterciennes originelles y étaient fortement hostiles et ce n'est que peu à peu, et avec plus ou moins d'empressement suivant les régions et les monastères, que cette interdiction s'est assouplie. À Huerta, est enterré en 1213 Martin de Hinojosa, évêque de Sigüenza (mais surtout ancien abbé de Huerta, ce qui diminue la portée de l'acte). En revanche, le neveu de ce dernier, Rodrigo Jiménez de Rada, est également inhumé en 1247 à Huerta[9].
Renaissance
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Fermeture
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Réouverture trappiste
En 1927, les moines trappistes de Viaceli(es) décident de refonder une communauté à Huerta. Le , cette proposition est acceptée à l'unanimité et la fondation d'un prieuré commence. Celle-ci ne se fait pas sans difficultés, notamment à cause du contexte politique. En 1936, durant la guerre d'Espagne, le prieur de Huerta est enlevé et probablement tué[5].
↑(la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Vindobonae, , 491 p. (lire en ligne), p. 79 & 80.
↑Antonio García Flores 2003, Primera parte, « introducción histórica » — La orden del císter en los reinos de Castilla y León : expansión y reforma — Monasterios masculinos, p. 54.
↑Antonio García Flores 2003, Primera parte, « introducción histórica » — La orden del císter en los reinos de Castilla y León : expansión y reforma — Las fundaciones masculinas, p. 21.
↑Antonio García Flores 2003, Primera parte, « introducción histórica » — La orden del císter en los reinos de Castilla y León : expansión y reforma — Monasterios masculinos & Monasterios feemninos, p. 55.
↑Antonio García Flores 2003, Secunda parte, « introducción artística », la arquitectura de los cistercienses en Valladolid — Consideraciones generales : espacios y análisis formal — Espacios funerarios, p. 69.
[Enrique de Aguilera y Gamboa 1908] (es) Enrique de Aguilera y Gamboa, El Arzobispo don Rodrigo Ximénez de Rada y el monasterio de Santa maría de Hueta, Madrid, Sucesores de Rivadeneyra, , 368 p. (OCLC919821031) ;
[Timoteo Rojo Orcajo 1929] (es) Timoteo Rojo Orcajo, La biblioteca del Arzobispo don Rodrigo Jiménez de Rada y los manuscritos del monasterio de Santa María de Huerta, Biblioteca Digital de Castilla y León, , 24 p. (OCLC743648112, lire en ligne) ;
[Tomás Polvorosa López 1964] (es) Tomás Polvorosa López, Santa María la Real de Huerta, Madrid, El Museo Universal, , 149 p. (OCLC782899233) ;
[José Antonio García Luján 1981] (es) José Antonio García Luján, Cartulario del Monasterio de Santa María de Huerta, Ediciones Huerta, , 169 p. (ISBN9788430053001, OCLC433825340) ;
[Casa Martínez & Terés Navarro 1982] (es) Carlos de la Casa Martínez et Elías Terés Navarro, Monasterio cisteriense de Santa María de la Huerta, Ediciones Huerta, , 143 p. (ISBN9788430077458, OCLC977894431) ;
[Manuel Pérez Villamil 1984] (es) Manuel Pérez Villamil, Una visita al Monasterio de Huerta, Madrid, El Museo Universal, , 38 p. (ISBN9788486207052, OCLC630290694) ;
[Isidro Bango Torviso 1998] (es) Isidro Bango Torviso, Monjes y monasterios : el Cister en el medievo de Castilla y León, Valladolid, Junta de Castilla y León, , 500 p. (ISBN9788478467853, OCLC642318140) ;
[Romero Redondo, Luzón Núñez de Arenas & Anguita Fontecha 2005] (es) Agustín Romero Redondo, Luz María Luzón Núñez de Arenas et Isidoro María Anguita Fontecha, Santa María de Huerta : monasterio cisterciense, Ediciones Huerta, , 139 p. (ISBN9788460979302, OCLC433167872).
[Marcel Aubert 1932] Marcel Aubert, « L'architecture des cisterciens en Espagne aux XIIe et XIIIe siècles [compte-rendu] », Journal des savants, Persée, vol. 5, no 1, , p. 193-201 (ISSN0021-8103, lire en ligne, consulté le ) ;
[Antonio García Flores 2003] (es) Antonio García Flores et Isidro G. Bango Torviso (dir.), Arquitectura de la Orden del Císter en la provincia de Valladolid : 1147-1515, Madrid, Ediciones de la Universidad Autónoma de Madrid, , 508 p. (ISBN9788474778557, OCLC758248810, lire en ligne).
Liens externes
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