Aéroports de Lyon
Aéroports de Lyon, aussi connue sous le nom Lyon Aéroport, est une entreprise française qui construit, aménage et exploite les plates-formes aéroportuaires de Lyon. Ces dernières sont l'aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry, 4e aéroport français en nombre de passagers[1], et l'Aéroport de Lyon-Bron, 3e aéroport d'affaires en France[2]. Bien que la dénomination légale de l'entreprise soit Aéroports de Lyon[3], celle-ci communique sous la marque Lyon Aéroport[4]. HistoireCes deux aéroports étaient auparavant gérés directement par la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon mais cette dernière, par délibération du , a décidé, comme la loi l'y autorise depuis 2004, d'en confier la gestion à une société distincte. Ce transfert a été approuvé par un arrêté du 2 mars 2007. À la création, le capital de 148 000 € est réparti entre l’État, actionnaire à hauteur de 60 %, la CCI de Lyon pour 25 % et les trois collectivités territoriales, le Grand Lyon, le Conseil général du Rhône et le Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes se partageant à parts égales 15 % du capital. Le , cette société prend le nom de LyonAirports[5], ce qui provoque de nombreuses réactions indignées pour ce nom anglais donné à une société française agissant en France. Le Préfet de la Région Rhône-Alpes Jacques Gérault, a demandé à l'occasion de la journée internationale de la Francophonie le retrait pur et simple de la nouvelle appellation[6]. La société a dès lors repris son nom initial et ne devrait vraisemblablement plus en changer. Le , Aéroports de Lyon, associé à la société turque Limak, a remporté la gestion de l'Aéroport international de Pristina. Cette concession, d'une durée de 20 ans, engage le consortium Limak-Aéroports de Lyon à investir une centaine de millions d'euros dans la rénovation de l'aéroport[7],[8]. Aéroports de Lyon était une entreprise publique jusqu'en 2016, date à laquelle un consortium composé de Vinci Airports, la Caisse des Dépôts et Predica (assurances du Crédit agricole) rachète les 60 % du capital détenu par l'État[9]. Références
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