Révolte antiféodale des pasteurs en Mongolie sous la conduite du prince Abo (fin en 586)[4].
Europe
Février : crue de la Seine à Paris relatée par Grégoire de Tours ; les eaux de la Seine et de la Marne « grossirent au-delà de coutume, et beaucoup de bateaux firent naufrage entre la cité et la basilique »[5].
17 avril : Chilpéric installe à Paris sa capitale au mépris de l'indivision décidée depuis 561. Son fils Thierry est baptisé le lendemain, jour de Pâques, par l'évêque Ragnemod[6].
Les Avars demandent une augmentation du tribut payé par les Byzantins[1].
Le concile provincial réuni à Lyon sous la présidence de l'évêque Priscus prescrit que les lépreux doivent être vêtus et nourris par les évêques pour limiter leurs vagabondages[8].
Printemps-été : Chilpéric attaque les possessions de son frère Gontran, roi d'Orléans, dans le Berry. Il envoie les ducs Didier (Aquitaine) et Bladaste (Novempopulanie), qui rencontrent les armées de Gontran à Châteaumeillant, où de lourdes pertes sont subies de part et d'autre. Didier et Bladaste, rejoint par Berulfus (duc de Tours, Poitiers, Angers et Nantes) assiègent Bourges. Au nord, Chilpéric est surpris près de Melun par Gontran. Un accord est signé le lendemain. Le siège de Bourges est levé mais les troupes ravagent le pays en se retirant[9]. Chilpéric est obligé de tuer de sa main un des plus acharnés pillards, le comte de Rouen[10].
Automne : ambassade byzantine de Comentiolus et Elpidius auprès de Bayan, le khagan des Avars, à Anchialos[1].
1er novembre : le concile de Mâcon permet aux chrétiens de racheter aux Juifs des esclaves pour 12 sous, soit pour leur donner la liberté, soit pour les prendre à leur service[11]. Des marchands Juifs d’esclaves sont cités à Narbonne et à Naples[12].
Le duc Grasulf de Frioul se met en contact avec Childebert II et sa mère Brunehilde pour qu’ils entreprennent une campagne en Italie contre les Lombards avec les subsides de Byzance (50 000 sous d’or). Childebert revient après avoir fait la paix à prix d’argent avec les Lombards (585)[13].
↑ a et bEduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑Louis Ellies Du Pin, Nouvelle bibliotheque des auteurs ecclesiastiques, André Pralard, (lire en ligne)
↑Anna Avraméa, Titre Le Péloponnèse du IVe au VIIIe siècle : changements et persistances, Paris, Publications de la Sorbonne, , 215 p. (ISBN2-85944-326-6, lire en ligne)