la peste de Justinien atteint Constantinople où elle aurait fait 300 000 victimes[2]. De 542 à 592, elle se répand dans tout l'empire, ravage à plusieurs reprises l’Italie, les côtes méditerranéennes, remonte le Rhône et la Saône, atteint même l’Irlande et la Grande-Bretagne. Elle creuse des vides démographiques, surtout dans le vieux monde romain.
Juin : nouvelle défaite des troupes byzantines près de Mucellium (Mugello, proche de Florence, en Toscane)[5]. Totila ne peut prendre Florence où se sont retranchés les Byzantins du général Justin[3]. Durant l'été 542, il entreprend une expédition victorieuse dans le Sud de l'Italie[5].
Justinien confie vers 542 environ à l’évêque monophysiteJean d'Éphèse le soin de convertir des populations païennes dans quatre provinces d'Asie Mineure, ce qu'il fait au cours de campagnes annuelles pendant trente-cinq ans[8].
↑Édouard de Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑Jean Noël Biraben, Les hommes et la peste en France et dans les pays méditerranéens, tome I, La peste dans l'histoire, 1975, Mouton, , 455 p. (ISBN978-2-7193-0930-8 et 2-7193-0930-3, lire en ligne)
↑François André Isambert, Histoire de Justinien, Volume 2, Firmin Didot Frères, (lire en ligne)
↑ a et bUniversità di Bologna, Istituto di antichità ravennati e bizantine, Corsi di cultura sull'arte ravennate e bizantina, Volume 18, Azienda autonoma di soggiorno e turismo di Ravenna, (lire en ligne)
↑Sylvain Destephen, Prosopographie chrétienne du Bas-Empire. 3, Diocèse d’Asie (325-641), Paris, Association des amis du Centre d'histoire et civilisation de Byzance, , 1056 p. (ISBN978-2-916716-12-1, présentation en ligne), p. 501.