« L'histoire nous plonge en 1812, après les désastres de la campagne de Russie. Napoléon doit enrôler de nouvelles troupes pour affronter une nouvelle coalition. Parmi ces soldats levés en hâte, 10 000 cavaliers forment corps. Il s'agit de la Garde d'honneur. Ses effectifs devaient être constitués par les fils des familles les plus considérées des 130 départements de l'Empire. Les gardes d'honneur voient le feu pour la première fois en Saxe, en 1813. Ils chargent encore avec héroïsme durant la campagne de France, l'année suivante »
— Lt-Col. G. Housset, La garde d'honneur 1813-1814[1].
« Recrutés parmi les classes sociales dirigeantes, habillés et équipés à leurs frais et accompagnés de valets chargés des basses besognes comme l'entretien des écuries, ces hommes étaient promis à devenir officier après une année de service dans le rang. Bien que totalement impréparés au combat à leur intégration dans la Grande armée, les Gardes d'honneur gagnèrent en compétence et confiance en servant aux côtés de l'élite de la cavalerie de la Garde Impériale lors des campagnes de Saxe et de France, 1813-1814, et se distinguèrent lors des batailles de Hanau et de Reims »
— Ronald Pawly & Patrice Courcelle, Napoleon's Guards of Honour[2].
Sans expérience, mais attaché à la cavalerie de la Garde commandé par le général Nansouty, le 3e régiment, sous les ordres du colonel André-Annibal de Saluces[3], s'illustre aux batailles de Lützen, de Leipzig et de Hanau[4].
Le 3e régiment, tout comme les trois autres régiments, est licencié le . Lors des Cent-Jours, seuls 87 gardes d'honneur reprennent du service sur l'ensemble des quatre régiments.