Dans l'hémisphère nord, l'intense explosion du volcanOkmok (îles Aléoutiennes, en Alaska) en –43 fut à l'origine d'une forte dissémination de téphras dans la haute atmosphère, qui en fut obscurcie et acidifiée. Les téphras issus de cette éruption ont mis environ deux ans et demi à retomber au sol[1],[2].
Cet évènement a modifié le climat de l'hémisphère nord, faisant de la décennie –43 et –33 a l'une des plus froides des 2 500 dernières années (2 °C de moins que la moyenne et jusqu'à 7°C de moins en zone méditerranéenne les deux ans qui ont suivi l'éruption)[2].
Les sources de l'époque citent en zone méditerranéenne un climat inhabituel dès -43, et les données géo-climatique ont récemment montré que l'an 43 et l'an 42 avant notre ère ont été parmi les années les plus froides des derniers millénaires pour l'hémisphère nord. Elles furent l'une des causes de crises sociales et agricoles qui ont joué un rôle dans la fin de la République romaine et du Royaume ptolémaïque, qui ont été suivis de l'apparition de l'Empire romain[2].
Pacorus envahit la Syrie, espérant surprendre Ventidius dans ses quartiers d’hiver, mais échoue[4].
9 juin : Publius Ventidius Bassus repousse l’armée parthe dans le Taurus puis la défait définitivement à la bataille du Mont Gindarus, près de Zeugma en Syrie du Nord. Pacorus est tué[4].
Les Ubiens, tribu germanique de la rive droite du Rhin demandent à Agrippa, gouverneur des Gaules, l’autorisation de s’établir sur la rive gauche. Il les installe à Oppidum Ubiorum, future Cologne[9].
↑(en) R. Mark Wilson, « An Alaskan volcano, climate change, and the history of ancient Rome », Physics Today, vol. 73, no 9, , p. 17 (DOI10.1063/PT.3.4563).
↑ ab et c(en) Joseph R. McConnell, Michael Sigl, Gill Plunkett et Andrea Burke, « Extreme climate after massive eruption of Alaska’s Okmok volcano in 43 BCE and effects on the late Roman Republic and Ptolemaic Kingdom », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 117, no 27, , p. 15443–15449 (ISSN0027-8424 et 1091-6490, PMID32571905, PMCIDPMC7354934, DOI10.1073/pnas.2002722117, lire en ligne, consulté le )