Printemps : défaite de Rome sur terre près de Tunis, sur les bords du Bagradas, par une armée punique commandée par le mercenaire spartiate Xanthippe ; Régulus, abandonné par son collègue Manlius Vulso rappelé en Italie par le Sénat, est écrasé et fait prisonnier[2].
Été : les consuls Marcus Aemilius Paullus et Servius Fulvius Paetinus Nobilior sont envoyés en Afrique à la tête d'une flotte de 350 navires. Elle défait une flotte carthaginoise de 200 vaisseaux au cap Hermaeum, parvient à évacuer les restes de l'armée romaine qui se sont réfugiés à Clypea (Aspis) après la défaite de Tunis, mais est sévèrement endommagée par une tempête au large de Camarina, en Sicile[3]. Deux flottes romaines seront anéanties successivement en 255 et 253 av. J.-C.. Le général carthaginois Carthalon profite alors de l’affaiblissement romain pour mettre à sac Agrigente et abattre ses murailles[1].
Crise de succession en Bithynie à la mort de Nicomède Ier[6]. Nicomède désigne comme successeurs les fils de son second mariage avec Etazeta, qui exerce la régence. Zélas, né d'un précédent mariage, se réfugie en Arménie[7]. Il recrute une armée de Galates avec laquelle il reconquiert son héritage et monte sur le trône après avoir éliminé son frère cadet Zipoétès III.
Ptolémée II Philadelphe fait reconstruire la ville de Rabbath-Amon qui devient Philadelphie (Amman, en Jordanie actuelle)[8].