1er bataillon des Becs d'ombrelles

1er bataillon des Becs d'ombrelles
Image illustrative de l’article 1er bataillon des Becs d'ombrelles
Emblème du territoire autonome Nung, dont s'inspire l'insigne du bataillon.

Création 1951
Dissolution 1952
Origine Nùng chinois
Allégeance Drapeau de l'Indochine française Indochine française
Branche Armée de terre française
Type Bataillon
Rôle Infanterie
Garnison Móng Cái
Guerres Guerre d'Indochine

Le 1er bataillon des Becs d'ombrelles (1er BBO), est une unité militaire de l'Armée de terre française, recrutée dans le territoire autonome Nung pendant la guerre d'Indochine.

Historique

Le bataillon des Becs d'ombrelle est formé en mars 1951 sous le commandement de l'officier Nung Vong-A-Sang[1], dont les soldats « becs d'ombrelle » défendent le territoire autonome Nung à la frontière chinoise[2]. Il compte six compagnies d'infanterie et une compagnie de commandement. Il est renforcé par trente légionnaires détachés par le 5e REI pour l'administration[1].

Son poste de commandement est installé à Móng Cái et ses détachements tiennent toute la région autour[1].

Le , le bataillon forme une 7e compagnie de supplétifs et les 303e, 590e, 591e et 594e compagnies légères de supplétifs vietnamiens (CLSVN) lui sont rattachées[1].

Le , le bataillon est dissous et devient le 57e bataillon vietnamien (57e BVN) de l'Armée nationale vietnamienne[1].

Origine du nom

Le nom « becs d'ombrelle » fait référence aux parapluies en soie huilée portés par les Nung. Dans Le Figaro, François Gall raconte, après un voyage sur place en 1949, que ce surnom vient de la manière dont les Nung sont venus soutenir les soldats français réfugiées dans les montagnes après le coup de force japonais de 1945[2]. L'année suivante, il précise cette anecdote : « leur signe de ralliement était un parapluie noir à la poignée cocassement sculptée en bec d’oiseau : le nom leur est resté »[3].

Références

  1. a b c d et e Christian Blondieau, Insignes de l'armée française (1). L'Indochine, SOGICO, (ISBN 978-2-307-55563-6, lire en ligne), Planche no 10
  2. a et b François Gall, « Autour de Moncay, point névralgique de la frontière tonkinoise, soldats français et Viet Minh, nationalistes chinois et guérilleros communistes se guettent l'arme au poing », Le Figaro, no 1628,‎ , p. 1 & 10 (lire en ligne)
  3. François Gall, « Moncay ville commerçante hier paisible, cossue même... », Le Figaro, no 1925,‎ , p. 10 (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes