19 juin : John Graves Simcoe, lieutenant-gouverneur du Haut-Canada réussit à faire adopter la loi Act against slavery. Première loi abolitionniste contre l'esclavage[2].
Juin : Henri-Antoine Mézière se rend aux États-Unis et rencontre l'ambassadeur français Edmond-Charles Genêt. Il lui soumet un texte Observation sur l'état actuel du Canada et sur les dispositions politiques de ses habitants. L'ambassadeur Genêt veut aussi envoyer des lettres aux canadiens dont le titre est Les Français libres à leurs frères les Canadiens pour les inciter à se révolter contre les autorités anglaises. Quatre navires sont plus tard armés devant faire des ravages en Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve mais ces navires vont tout simplement aller en France.
11 novembre : ouverture de la deuxième session du premier Parlement du Canada. Des rumeurs veulent qu’une attaque soit imminente. Le gouverneur Dorchester, arrivé le 23 septembre, demande à la Chambre d’assemblée de sévir contre les étrangers menaçant le gouvernement britannique au Canada et contre tout citoyen séditieux[1].
26 novembre : proclamation du gouverneur du Bas-Canada concernant la sécurité de la province[1]. L’Assemblée adopte une loi suspendant l’Habeas corpus et enrôle de facto tous les hommes de 18 à 60 ans du Bas-Canada dans la milice (sauf quelques exceptions).
Fondation de York qui allait devenir Toronto. Ce lieu fut choisi par Simcoe et Guy Carleton pour devenir la capitale du Haut-Canada. Fort York est établi pour en assurer sa défense.