Entre 2011 et 2014, 120 secondes est diffusée tous les jours de la semaine sur Couleur 3 (Radio télévision suisse) à 7 h 50 ainsi que filmée et diffusée sur internet vers midi. Elle est constituée d'interviews de personnalités fictives, sur des sujets d'actualité. En général, les personnages sont joués par Vincent Kucholl tandis que Vincent Veillon est l'interviewer. Didier Charlet intervient parfois dans le rôle du diacre Jean-Gabriel Cuénod.
L'émission rencontre un vif succès dès sa première année[1]. La compilation de leurs chroniques sort en DVD le [2]. Les deux animateurs sont classés parmi les « 300 plus influents » par le magazine économique suisse Bilan[3],[4]. Ils sont interviewés par le présentateur vedette de la RTS, Darius Rochebin, dans son émission Pardonnez-moi[5].
Certains personnages de l'émission ont fait des apparitions lors d'événements réels. Le groupe Black Lion Genocide s'est produit sur la grande scène du Paléo Festival Nyon en 2012[6], de même que Klaxon & Müller en 2013 sur la scène du Détour. Yves Beck a présenté ses recherches fictives lors d'une prestation humoristique dans le cadre d'une conférence à l'Université de Lausanne[7].
Le , les deux compères mettent un terme à l'émission avec un ultime épisode, interprétation de la chanson Voilà c'est fini de Jean-Louis Aubert, par les différents personnages de l'émission. Le concept et les personnages sont ensuite repris à partir de sur la chaine de télévision RTS Un dans l'émission hebdomadaire 26 minutes.
Depuis le , la chronique 120 secondes est de retour à la radio et est diffusée hebdomadairement dans la matinale de La Première[8].
Anouk Jeanmonod, retraitée du quartier des Faverges (souvent accompagnée de Kelly Morel, également retraitée du quartier des Faverges)
Klaxon & Müller, auteurs-compositeurs-interprètes (Müller est incarné par Vincent Veillon)
Sven Pahud, moniteur de fitness à l'Universal Body 2000 à Chavannes
Skip Panatier, participant à la Patrouille des glaciers, chef de la patrouille Zapf Dingbats
Anthanéus Pavel-Gance, astrologue, voyant, médium, mage et notaire
Jean-Bernard Prêtre, patron du Café du Battoir, Rue des Lignières à Boncourt
Gilles Surchat, habitant de Reconvilier après avoir été chassé de Bourrignon (parfois accompagné de sa sœur Fabienne), ancien employé de l'usine Schafter Pives
Christophe Studer, membre de l'association fictive « Swiss Tobacco Lovers » (souvent accompagné de Jacques-Willy Fluckiger, autre membre de l'association)
Adrian Tomer, défenseur des animaux.
Maxime Debernardi, Complotiste, défenseur des voitures
Reto Zenhäusern, homme d'affaires zurichois, membre de la direction générale de Novartis, appartenant au think tankAvenir Suisse et au conseil d'administration de plusieurs sociétés, auquel un manque total d'empathie donne un côté mi-candide, mi-cynique.
Béatrice Kucholl, cheffe d'entreprise et présidente de l'association fictive des FALLOPE, Femmes Accomplies, Libérées, Laborieuses, Organisées, Productives et Entrepreneuses (à l'occasion de la journée de la femme du )
Bruce Graber, officier à la police cantonale Vaudoise
Sven Micheloud, policier, responsable de la formation à la police cantonale du Valais