État libre d'Icarie

État libre d'Icarie
(juillet-novembre 1912)

Ελεύθερα Πολιτεία Ικαρίας
Eléf̱thera Politeía Ikarías (el)

Blason de État libre d'Icarie (juillet-novembre 1912) Drapeau de État libre d'Icarie (juillet-novembre 1912)
Image illustrative de l’article État libre d'Icarie
En rouge : l’île d’Icarie (ou île d’Ikaría) et les îles Fourni
Administration
Pays Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Drapeau de la Grèce Grèce
Territoire revendiqué L'île d'Icarie (ou île d’Ikaría) et les îles Fourni
Statut politique Micronation
Capitale Ikaría
Gouvernement État libre
Président
Mandat
Ioannis Malahias (Ioannis Malachias (en))
Juillet-novembre 1912
Démographie
Population 16 000 hab. (1912)
Densité 53 hab./km2
Langue(s) Grec
Géographie
Coordonnées 37° 35′ 00″ nord, 26° 10′ 00″ est
Superficie 300 km2
Divers
Monnaie Drachme

L'État libre d'Icarie est un état autoproclamé indépendant entre juillet et novembre 1912.

Histoire

L'île d'Icarie (ou île d’Ikaría) a proclamé unilatéralement son indépendance de l'Empire ottoman le , profitant d'une des guerres balkaniques qui accaparait l'attention des autorités ottomanes[1]. Durant cinq mois, Ikaria est un État indépendant, avec ses forces armées, son drapeau, ses timbres et son hymne.

À peine né, le nouvel État est devenu conquérant en annexant Fourni, une toute petite île située à côté d’elle. L’annexion s’est accomplie très simplement, Fourni ne possédant aucune garnison turque et la population étant enchantée de faire partie de l’État libre[2].

Ioannis Malahias (Ioannis Malachias (en)), médecin, a été le seul président de ce bref État[3].

Ce furent des mois difficiles, avec des pénuries alimentaires, un isolement maritime et le risque d'une agression italienne.

Le , une assemblée populaire proclame l'Énosis (union avec la Grèce).

La flotte grecque arrive dans l'île le , pour soutenir la sécession et empêcher l'Italie de s'en emparer.

L'île est officiellement rattachée à la Grèce en juin 1913[4].

Philatélie

Timbre de 25 lepta émis par l’État libre d'Icarie.

Il y a eu des timbres au nom de l'État d'Icarie[5].

Références

  1. « Histoire | Visit Ikaria », sur www.visitikaria.gr (consulté le )
  2. L. Forcade « LA RÉPUBLIQUE DE NICARIE » in l’Afrique du Nord illustrée du samedi 26 octobre 1912, page 11, colonne 3. Lire dans Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5791349r/f17.image et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5791349r/f17.image.r=Fourni avec halo sur le terme.
  3. (en) Anthony J. Papalas, Rebels and Radicals : Icaria 1600-2000, Bolchazy-Carducci Publishers, , 354 p. (ISBN 978-0-86516-605-9, lire en ligne)
  4. (en) Petraka Eleni et Banev Guentcho, « Cultural portal of the Aegean Archipelago », sur www2.egeonet.gr, archivé sur Archive.is
  5. « Lot 1619 - greece - ikaria ikaria - Athens Auctions Mail Auction #17 of Greece & Europe Stamps & Postcards », sur StampCircuit, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article (en) Anthony J. Papalas : Rebels and Radicals. Icaria 1600-2000. Bolchazy-Carducci, Wauconda IL 2006, (ISBN 0-86516-606-4) [lire en ligne].
  • Günther S Henrich, Athanasios Kambylis, Diether R Reinsch et Ioannis Vassis: Lesarten : festschrift für Athanasios Kambylis zum 70. Geburtstag dargebracht von Schülern, Kollegen und Freunden, éditions de Gruyter, Berlin, 1998, p. 338-350, (ISBN 3-11-015894-9) [lire en ligne].

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