Ce film de 1 minute relate l'éruption de la montagne Pelée en 1902 : la Montagne Pelée domine la ville de Saint-Pierre ; feu et fumée montent du cratère, puis la lave commence à dévaler les pentes de la montagne, et la ville est engloutie par la fumée et les flammes.
C'est une actualité reconstituée en studio, en faisant brûler un feu de Bengale, « un mélange de magnésium, de zinc, de limaille de fer, de poudre de charbon de bois, de nitrate de potassium et de fleur de soufre », au sommet d'une maquette représentant la montagne Pelée[1] ; deux photographies de plateau en sont conservées[2],[3].
↑Georges Sadoul, Histoire générale du cinéma. Vol. 2. Les pionniers du cinéma (de Méliès à Pathé), 1897-1909, Paris, Denoël, 1978, p. 199.
↑(en) John Frazer, Artificially Arranged Scenes. The Films of Georges Méliès, Boston, G.K. Hall and Co., 1980, p. 93-95 (ISBN0-8161-8368-6).
Voir aussi
Bibliographie
Jacques Malthête, « Un feu d'artifice improvisé ? Les effets pyrotechniques chez Méliès », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, no 39, (DOIhttps://doi.org/10.4000/1895.3082, lire en ligne).