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Éric Vincent aborde la musique à l’âge de sept ans, par le banjo mandoline et son aptitude à jouer de cet instrument incite ses parents à lui payer des études classiques de violon[1].
Adolescent il commence la guitare, écrit ses premières chansons et joue dans des groupes de rock (Les Dragons, les Volcans). Puis il se passionne pour le jazz en écoutant Miles Davis et Yusef Lateef. Il intègre un quartet de Jazz moderne amateur de Laval, ce qui lui permet de faire le bœuf avec des Jazzmen comme Memphis Slim et Bill Coleman, lors de leur passage en concert à Laval.
La chanson reste cependant sa passion première. Il gagne un radio crochet organisé par la radio de Rennes dont la récompense, sera de chanter au Casino de Quiberon, en première partie de Jacques Brel qui effectue sa tournée d'adieu. C'est un choc pour lui d'entendre Brel sur scène et de le rencontrer. Il monte alors à Paris et fait sa première émission de radio sur France Inter dans À vous la Vedette, avec Claude Nougaro.
Les débuts
En 1967, Éric Vincent signe son premier contrat de disques, avec Eddie Barclay. Joss Baselli, son parrain à la SACEM, lui fait rencontrer Gus Viseur qui lui obtient son premier engagement dans un cabaret de Saint-Germain-des-Prés, Chez Hippolyte le Croulant. Il se retrouve, dans la foulée, à l'affiche d'autres cabarets de la Rive gauche : L’Échelle de Jacob, le Caveau de la Bolée... et de la rive droite le Tire Bouchon ainsi que, dans des galas en première partie de Johnny Hallyday, Claude François, Jacques Dutronc et bien d'autres...
En 1971, il revient à nouveau à l'île Maurice, avec Hugues Aufray pour le Festival de l'Océan Indien. En France, l'imprésario Maurice Marouani l'engage pour une tournée, avec Gilbert Bécaud, suivie d'une autre avec Raymond Devos et Régine.
1980-1982, Éric Vincent parcourt le monde : Populaire en Indonésie, il se produit, avec le chanteur indonésien Gombloh(en), au T.I.M. et à Ancol à Jakarta, Surabaya, Bandung, Yogjakarta..., La télévision Nationale, TVRI, leur consacre plusieurs émissions en prime time. A l'affiche dans la plupart des pays d'Asie (Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Hong Kong, Macao,Viet-Nam (Opéra de Hanoï), Taiwan... Tournées également en Nouvelle-Zélande et en Australie, où il est à l'affiche à Sydney, Brisbane, Newcastle, Wollongong, Canberra (Sunday in the Park), Wagga Wagga, Adélaïde (National Folk Festival, Perth...
1983, Tournée au Brésil : Rio de Janeiro, Victoria, Recife, L'opéra de Manaus (Teatro Amazonas),Belem , Florianópolis, Porto Alegre, Curitiba, Maceio, Natal... suivie d'autres dans la plupart des pays d'Amérique latine (Argentine, Uruguay, Paraguay, Pérou, Mexique...).
Aux États-Unis, où il se produit chaque année, Éric Vincent, a chanté dans tous les États, sauf Hawaï et Alaska[2]. Le 1er octobre 1983, il chante avec Cab Calloway, pour le March of Dimes concert, à Bloomingdale's, White Plains, NY. On le retrouve à Corcoran Gallery of Art à Washington DC, ou au congrès de l'AATF, à Opryland USA à Nashville, TN, face à un public de milliers de professeurs de français... Ses chansons sont publiées dans les manuels pédagogiques pour l'étude du français dans les universités et lycées.
Éric Vincent travaille fréquemment en partenariat avec les professeurs de français à l'étranger et fait régulièrement des concerts dans les Instituts français, centres culturels français (Alliances françaises, associations d'enseignants…)[3].
1995, Opération Boule de neige, projet contre la violence, initié par les élèves d'une classe de CM2 de la Mayenne, Les Petits Citoyens de Bonchamp. Eric Vincent écrit la musique de leur chanson Jamais plus de violence, dirige et orchestre l'enregistrement de leur disque et porte le projet aux quatre coins du monde.
2000, Rencontre avec le chanteur américain James Taylor et sortie, l'année suivante, de l'album Faut-il encore 2000 ans, dont huit titres sont signés Éric Vincent-James Taylor.