Émile Gautier (peintre)Émile Gautier
Émile Gautier, né le à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure) et mort le à La Chapelle-Montligeon (Orne), est un peintre français. BiographieÉmile Gautier naît à Saint-Nazaire le [1]. Il est le premier des trois enfants d’Émile Gautier et Marie Airiau[C 1]. Il est l’élève du peintre postimpressionniste Georges Éveillard[N 1] à Saint-Nazaire. À 18 ans, il est invité à exposer au salon du groupe artistique de Saint-Nazaire[N 2] et en , à 22 ans il expose au Salon des artistes français à Paris[3],[C 2], organisé par la Société des artistes français où il est reçu en 1942[C 2]. Durant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Legé[C 2] puis s’inscrit de 1945 à 1946 au cours d’Émile Simon à l’école des beaux-arts de Nantes[4]. Il se consacre alors aux paysages des environs de Noirmoutier, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Legé[C 2].
— Émile Gautier[C 2]. Le peintre revient s'installer à Saint-Nazaire en et se consacre à la peinture de paysages de la Brière[C 2]. Il est, dès 1948, l’unique professeur de l’école municipale de dessin de Saint-Nazaire ; il en devient le directeur jusqu’en 1983[3]. Il est également directeur du musée de Saint-Nazaire de 1972 à 1983[5]. Secrétaire général du groupe artistique de Saint-Nazaire à partir de 1949, il en est président de 1981 à 1991[C 3]. Ce groupe a accueilli Jean Chabot, Eugène-Jean Chapleau, Joël Dabin, Paul Dauce, Emmanuel Fougerat, Jean Fréour, Joseph Stany Gauthier, Alain Gombaud, Charles Perron, Simone Sauzereau, Suzanne Sauzereau-Guérin, Émile Simon ou encore Gustave Tiffoche[N 3],[C 3],[C 5],[C 6]. Il épouse Janine Orvain le [C 7]. Le couple a deux filles[C 8]. Il se retire chez sa fille à La Chapelle-Montligeon (Orne) où, frappé de cécité, il ne peut plus peindre durant les dix dernières années de son existence[C 3]. Il meurt le et est enterré à La Chapelle-Montligeon auprès de son épouse[C 3],[3]. Œuvre et notoriétéÉmile Gautier a pour sujets favoris la Brière, la Bretagne — dont Le Croisic, Le Faouët, Locronan, Rochefort-en-Terre[C 9] — et la Provence, peignant des paysages et des fleurs[C 3]. Son inspiration est influencée par l’œuvre d’Émile Simon et peint en Bretagne des côtes découpées, des vieilles pierres au milieu de la verdure, des ports de fond de baie[C 9] ou des bateaux de pêche aux couleurs vives[C 10]. Dessinateur aux chantiers navals de Saint-Nazaire de 1937 à 1942, il conserve une attirance pour les paysages industriels, traversés des lignes multiples des grues et des cheminées d’usine[C 11]. Son tableau consacré à l’incendie du Monarch of the sea en est un exemple[C 11],[N 4]. Proche de Fernand Guériff, il participe à l’illustration de son ouvrage Brière de brumes et de rêves en 1979[6].
— Fernand Guériff[7]. À partir des années 1980, il s’intéresse aux paysages de Saint-Rémy-de-Provence, des Baux-de-Provence et de la côte provençale[C 13]. Des séjours à Venise (1983, 1991) marquent également son inspiration[C 14]. Exposant régulièrement au salon des artistes français et au salon des indépendants, Émile Gautier est sociétaire des artistes indépendants, sociétaire perpétuel lauréat des artistes français[C 3]. Il a obtenu plusieurs commandes de l’État français ; il est également mentionné dans l’édition de 1976 du dictionnaire Bénézit[C 3]. Il participe également régulièrement à la biennale d’art contemporain de Nantes[C 3].
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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