Le , dix jours après Jeanne Labrosse, elle fit son premier saut en parachute de 1 000 mètres d'altitude, sans écouter les médecins qui prédisaient qu'« avec ces sauts audacieux, la pression de l'air pourrait mettre en danger les organes délicats de la jeune fille ».
Au cours des années, Élisa Garnerin réalise des cascades toujours plus audacieuses. Le , elle s'élève dans un ballon depuis le jardin de Tivoli[6]. Lors de la célébration à Paris de la victoire des Alliés sur Napoléon, le , elle se produit devant le roi de PrusseFrédéric-Guillaume III.
↑La date de ce troisième saut est sans doute le dimanche 21 avril 1816, puisqu'il est fait mention des fêtes du mariage du duc de Berry, qui épouse Marie-Caroline de Naples, le 17 juin 1816 à Notre-Dame de Paris.
↑Voir le curieux récit que fait à son sujet Henry Monnier dans ses Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme. Voir : Henry Monnier, Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme, Paris, Le Club français du livre, , 223 p., Note 29.
Pierre Caron et Claude Gével, « Mademoiselle Élisa Garnerin, aéronaute », Revue politique et littéraire, Revue bleue, , p. 434-439 (lire en ligne [PDF], consulté le )
Collectif, Biographie universelle, ancienne et moderne. Volumes 7 à 8, (lire en ligne)
Jules Duhem, Histoire des idées aéronautiques avant Montgolfier, Paris, Fernand Sorlot, (lire en ligne)
(de) Jutta Rebmann, Als Frau in die Luft ging. Die Geschichte der frühen Pilotinnen, Mühlacker und Irdning/Steiermark, Stieglitz, , 415 p. (ISBN3-7987-0361-2)