Élie RitterÉlie Ritter
Elie Ritter est un mathématicien et géodésien suisse, né le et mort le à Genève. BiographieNé le 9 décembre 1801 à Genève[1],[2],[3], de religion protestante et membre laïc de la Commission exécutive du Consistoire, Elie Ritter est le père d’Eugène Ritter[4],[5],[6]. Il enseigne les mathématiques au pensionnat de Rodolphe Töpffer dès 1825, puis au Collège de Genève et enfin à l’École secondaire des jeunes filles, où il enseigne également la cosmographie et dont il est le principal[1],[7],[8]. En 1837, il obtient le grade de Docteur ès-sciences. La même année, il est admis à la Société de physique de Genève. En 1840, il est reçu membre de la Société helvétique des sciences. Il est également membre de la Société de géographie de Genève, de la Société des Arts et président de la Société de Lecture[1],[2]. En 1801, la République helvétique à l'instigation de Johann Georg Tralles promulgue une loi introduisant le système métrique qui n'est jamais appliquée, car en 1803 la compétence pour les poids et mesures revient aux cantons. Sur le territoire de l'actuel canton du Jura, alors annexé à la France (Mont-Terrible), le mètre est adopté en 1800. Le canton de Genève adopte le système métrique en 1813, le canton de Vaud en 1822, le canton du Valais en 1824 et le canton de Neuchâtel en 1857. Douze cantons du Plateau suisse et du nord-est adoptent en 1835 un concordat basé sur le pied fédéral (exactement 0,3 m) qui entre en vigueur en 1836. Les cantons de Suisse centrale et orientale, ainsi que le Les cantons alpins continuent à utiliser les anciennes mesures. Selon la Constitution de 1848, le pied fédéral doit entrer en vigueur dans tout le pays. Au côté de Guillaume Henri Dufour, Elie Ritter milite en faveur du maintien du système métrique décimal dans les cantons romands et contre l’uniformisation des poids et mesures en Suisse sur la base du pied métrique. En 1868, le système métrique sera légalisé aux côtés du pied fédéral, ce qui constituera un premier pas vers son introduction définitive. Les étalonneurs cantonaux seront supervisés par un Bureau fédéral de vérification, créé en 1862, dont la gestion sera confiée à Heinrich von Wild à partir de 1864[9],[10],[11],[12]. En 1861, Elie Ritter compte au nombre des membres fondateurs de la Commission géodésique suisse au côté de Guillaume Henri Dufour, Johann Rudolf Wolf, Hans Heinrich Denzler, Adolph Hirsch et où il sera remplacé par Émile Plantamour après sa mort[13]. Il meurt le 17 mars 1862 à Genève, sa ville de naissance[1]. Publications
Références
Liens externes
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