Élections régionales de 1971 en Schleswig-Holstein
Les élections régionales de 1971 en Schleswig-Holstein (en allemand : Landtagswahl in Schleswig-Holstein 1971) se tiennent le , afin d'élire les 73 députés de la 7e législature du Landtag pour un mandat de quatre ans. Le scrutin est marqué par une nouvelle victoire de l'Union chrétienne-démocrate, qui conquiert la majorité absolue des sièges à pourvoir avec la majorité absolue des voix. L'ancien ministre fédéral Gerhard Stoltenberg succède ainsi à Helmut Lemke en tant que ministre-président. ContexteAux élections régionales du , l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) du ministre-président Helmut Lemke se maintient comme première force politique avec 34 députés sur 73 mais ne peut pas gouverner seule. Elle confirme donc sa « coalition noire-jaune » avec le Parti libéral-démocrate (FDP), en place depuis , permettant à Lemke d'entamer un second mandat. Tandis que le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) reste la première force d'opposition, le Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) franchit la barre des 5 % et permet à l'extrême droite d'être représentée au Landtag. En , le FDP indique qu'à l'issue des élections d', il cherchera à former une « coalition sociale-libérale » avec le SPD, après un premier échec en . Le ministre des Finances Hans-Hellmuth Qualen quitte alors le Parti libéral. De son côté, la CDU remplace Helmut Lemke par l'ancien ministre fédéral de la Recherche Gerhard Stoltenberg comme chef de file électoral. Mode de scrutinLe Landtag est constitué de 73 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel d'Hondt. La voix de chaque électeur dispose d'un double usage : elle lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription, selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le Land comptant un total de 44 circonscriptions ; elle est alors automatiquement attribuée au parti politique dont ce candidat est le représentant. Lors du dépouillement, l'intégralité des 73 sièges est répartie à la proportionnelle des voix attribués aux partis, entre ceux ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés (sauf le parti représentant la minorité danoise) ou une circonscription. Si un parti a remporté des mandats de circonscription, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci. Dans le cas où un parti obtient plus de mandats de circonscription que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires (Überhangmandat) et des mandats complémentaires (Ausgleichsmandat) sont attribués aux autres partis afin de rétablir une composition du Landtag proportionnelle aux secondes voix, tout en gardant un nombre impair le total de députés. CampagnePrincipales forces
RésultatsVoix et sièges
AnalyseConséquencesNotes et références
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