Élections législatives centrafricaines de 2016
Les élections législatives centrafricaines de 2016 se déroulent le , en même temps que le premier tour de l'élection présidentielle. Après l'annulation des résultats, un nouveau vote est organisé les (date du second tour de la présidentielle) et . ContexteDécoupageChaque sous-préfecture ou arrondissement de la ville de Bangui constitue une circonscription. Il est institué une circonscription supplémentaire par tranche respective de 35 000 habitants pour les sous-préfectures et 45 000 habitants pour les arrondissements de Bangui. Selon le décret du , le nouveau découpage électoral porte à 141 le nombre de circonscriptions[1],[2]. Calendrier électoralInitialement prévues le [3], elles sont repoussées de trois jours le par la présidente par intérim Catherine Samba-Panza, en raison de problèmes logistiques[4]. DéroulementDes dysfonctionnements dans l'impression et l'acheminement des bulletins de vote empêchent le scrutin d'avoir lieu dans trente circonscriptions au moins (sur cent quarante)[5]. Ceci conduit la Cour constitutionnelle à annuler le premier tour, le , afin de le réaliser ultérieurement[6]. Le premier tour se déroule finalement le , en même temps que le second tour de la présidentielle[7]. Le second tour, initialement prévu le , est repoussé au , pour des raisons logistiques[8]. RésultatsLa Cour constitutionnelle de transition de la République centrafricaine valide 46 députés élus au 1er tour et invalide 10 circonscriptions[9]. Au second tour, 83 élections sont validées et deux invalidées. Ainsi, 55 candidats indépendants sont élus et 17 partis politiques centrafricains sont représentés à l'Assemblée nationale. Douze résultats étant invalidés, les circonscriptions concernées font l'objet d'élections législatives partielles dont le 1er tour a lieu le [10].
Notes et références
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