Église Saint-Théodore de LensÉglise Saint-Théodore de Lens
L'église Saint-Théodore est une église catholique de la ville de Lens (Pas-de-Calais). Elle dépend du diocèse d'Arras et elle est dédiée à saint Théodore[Lequel ?]. Elle se trouve à proximité du stade Bollaert-Delelis et du Louvre-Lens. L'église est inscrite le au patrimoine mondial de l'Unesco, comme élément du site no 63. HistoireL'église est construite pour la cité ouvrière de la fosse n° 9 des mines de Lens en 1910. Son architecte est Jean-Baptiste Cordonnier. Elle est consacrée à saint Théodore[Lequel ?], saint patron du député du Nord, Théodore Barrois (1857-1920), député de 1898 à 1906. L'église est presque entièrement détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite à l'identique à la fin des années 1920 par Louis Marie Cordonnier (1854-1940)[1], fils de l'architecte Jean-Baptiste Cordonnier[2] et architecte notamment de l'église Saint-Édouard de Lens et de l'église Sainte-Marguerite de Sains-en-Gohelle. L'église dépend de la paroisse Saint-François-d'Assise de Lens, regroupant plusieurs anciennes paroisses[3],[4]. La messe dominicale est célébrée un dimanche sur deux à 9 heures 30[5]. DescriptionLa petite église de briques conçue par Louis Marie Cordonnier reprend les codes de l'ancienne construite par Jean-Baptiste Cordonnier. Sans transept, elle possède un petit clocher au-dessus de la façade d'inspiration nordique[2]. Elle est de style régionaliste avec un portail à auvent. Sa nef sans travée se termine par une petite abside servant de chœur avec un maître-autel de bois foncé surmonté d'un grand crucifix. Un escalier de bois en colimaçon remarquable mène à la tribune. La charpente apparente du plafond laisse voir la forme d'un vaisseau renversé[6]. LocalisationL'église est bâtie le long de la rue La Rochefoucauld, principale rue de la cité no 9 qui menait à la fosse no 9, site occupé aujourd'hui par le Louvre-Lens. Juste derrière l'église se trouve le groupe scolaire Marie-Curie construit par la compagnie, plus loin les maisons de l'instituteur, et celles, cossues, du médecin et de l'ingénieur, au plus près de l'entrée de la mine[7]. En face, on remarque les maisons des mineurs et les rues menant à la cité des mineurs. À droite de l'église se trouve l'ancien presbytère, aujourd'hui racheté par une société du groupe Pinault pour en faire depuis 2016 une résidence d'artistes[8]. Notes et références
Bibliographie
Liens externesAnnexes |