La crypte a été construite au XVIe siècle afin de protéger du vol et du vandalisme les reliques de saint Germier.
Les cloches de la chapelle Saint-Amans, ainsi que les anciennes croix pattées en pierre provenant du cimetière y sont conservées.
Des écussons armoriés (armes des rois de France, armoiries de la ville de Muret) sont gravés sur des culots de lampe sculptés en pierre ; ils sont datés du XVIe siècle.
Dans la crypte se trouve une pietà en bois polychrome datant du XVe – XVIe siècle[3],[4]. La statue se trouvait dans la chapelle Saint-Amans d'Estantens, elle a été restaurée avec du vert à la place du bleu.
Une statue en albâtre de sainte Anne et de sa fille Marie (lisant des psaumes) datée du XIVe ou du XVIe siècle[5]. Le bas-relief n'est pas local, il provient d'un atelier anglais de Nottingham.
Sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques :
Le coffre reliquaire de saint Germier, datant du XVIIIe siècle[6], le couvercle est sculpté avec l'ensemble composé d'une mitre, d'une crosse, d'une croix, et d'une étole, il est aujourd'hui manquant.
La statue de saint Jacques datant du XVIIIe siècle, la statue a été léguée en 1993 par Madame Dessort, fille de Ferrot, sculpteur et brocanteur[7].
La statue de saint Joseph tenant dans la main gauche un lys, et de la main droite, un ciseau à bois, elle date du XIXe siècle[8].
La statuette d'un Ange dit "Ange à la chaîne" datée de 1810[10].
Les deux statues d'Anges adorateurs datant du XVIIe siècle, elles ont été données par l'abbé Denys[11].
La croix de procession de Saint-Amans en cuivre estampé datant du XIIIe siècle[12], elle était conservée jusqu'en 1932 dans l'église Saint-Amans. Sur l'avers est représenté : au centre, le Christ en croix (ces yeux sont formés par deux turquoises saillantes), les quatre branches sont terminées par des fleurons portant l'estampage des Évangélistes[13] ; sur le revers est représenté : le Christ pantocrator, les quatre branches sont terminées par des fleurons portant les symboles du tétramorphe (l'homme ailé ou l'ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l'aigle pour Jean)[14].
La croix et les quatre chandeliers d'autel datant du XVIIIe siècle[15].
La statue du Christ en croix en bois datant du XVIIe siècle[16].
Un tableau du portrait de l'abbé Casimir Taillefer de La Portalière daté de 1892 - 1893[31].
Un tableau du portrait du chanoine Eugène Gay daté de 1892 - 1893[32].
Un tableau du portrait de l'abbé Pierre Cornus daté de 1892 - 1893[33].
Un tableau du portrait du curé Jean de Lafont daté de 1892 - 1893[34].
Un tableau du portrait de l'abbé Jean-Toussaint Astre daté de 1892 - 1893[35].
Un tableau du portrait de l'abbé Alexis Petit daté de 1892 - 1893[36].
Partie arrière
L'orgue
L'orgue actuel date de la première moitié du XIXe siècle. C'est un orgue de transition ou orgue romantique, il est appelé ainsi par opposition avec l'orgue classique ou baroque des XVIIe et XVIIIe siècles, et plus tard de l'orgue symphonique de la seconde moitié du XIXe siècle[37].
Ce type d'orgue incite à la méditation par ses jeux de fonds, il s'adapte également aux chants et aux airs d'opéra par ses jeux de récits et d'anche variés.
Sur le buffet d'orgue richement décoré sont écrits les mots en latin : "Laudate dominum in.... organo" signifiant en français : "Louez le Seigneur avec.... l'orgue".
La citation constitue un jeu de mots inspirée du dernier psaume de la Bible[38].
Historique
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il existait déjà un instrument. En 1838, la paroisse achète à M. Ponsan de Toulouse un orgue d'occasion, il est installé par l'organiste Jean Auguste Montlezun. En 1845, Théodore Puget transforme et restaure l'orgue. En 1858 et 1865, les facteurs Emile Poirier et Nicolas Lieberknecht (créacteurs des orgues de la Daurade à Toulouse et de Notre-Dame-du-Camp à Pamiers) agrandissent l'orgue. En 1886, l'orgue est de nouveau restauré par la Maison Puget[37].
La partie instrumentale de l'orgue, elle est classée au titre d'objet depuis 1979[39],[40].
Le buffet d'orgue, il est inscrit au titre d'objet depuis 2006[40],[41].
En arrière plan, de chaque côté de l'orgue est placé un tableau, à gauche un tableau d'un évêque (saint Germier ou saint Exupère), à droite un tableau de la treizième station du chemin de croix.
Sur l'autel, deux statues sculptées en marbre représentent Notre-Dame du Rosaire remettant le rosaire à saint Dominique.
En arrière plan, une plaque commémorative des morts de la ville de Cazères pour la France.
Le tableau de Notre-Dame du Rosaire et de saint Dominique a été peint par Antony Guiraud en 1855. Notre-Dame du Rosaire est entourée d'anges, saint Dominique tient les bras tendus le rosaire qu'il a reçu de Notre-Dame du Rosaire, l'Enfant Jésus tient une couronne de laurier et la remet à saint Dominique.
Le tableau de l'apparition de la Vierge Marie date de 1874. C'est une copie d'un des tableaux réalisés par le peintre espagnol Murillo au XVIIIe siècle pour l'église Sainte-Maria-la-Blanca de Séville(es), ce tableau a ensuite été rapporté d'Espagne par le maréchal Soult, puis est donné au roi Louis XVIII en 1817, puis il entre ensuite dans les collections du musée du Louvre où il est encore exposé. Sur la demande du député Charles Niel, une copie de ce tableau est offerte à la paroisse de Muret par le ministère en 1874.
Le tableau La mort de saint Joseph datant de 1852 et peint par Viger-Duvigneau est inscrit à l'inventaire des monuments historiques[47].
L'autel et le tabernacle sont en marbre, sur le devant de l'autel est sculpté au centre la mort de saint Joseph, à droite saint Jean de la Croix et à gauche sainte Thérèse d'Avila.
Sur le mur gauche se trouve une plaque d'informations où il est écrit : Dans ce sanctuaire pendant la bataille de Muret, le , la Vierge Marie recommanda à saint Dominique de réciter et prêcher le rosaire.
Dans une fenêtre du mur droit se trouve une pietà en bois polychrome dorée avec sur son socle le message "Salus infirmorum" signifiant "Santé des malades", elle proviendrai peut-être de l'un des anciens hospice de la ville.
Au fond de la chapelle se trouve une fenêtre avec deux vitraux et une rosace.
La chapelle a été construite par l'architecte Joseph Raynaud en 1873. Le vitrail a été fabriqué par Louis-Victor Gesta.
L'autel, le tabernacle et la console ont été réalisés par Moulins, sculpteur à Toulouse.
La statue, le cul-de-lampe et le dais à clocheton sont en grès-cérame, ils ont été faits par les ateliers de Gaston Virebent.
Le décor a été peint en 1874 par le peintre de Toulouse Engalière. La châsse datant de 1882 contient des reliques de saint Germier et l'acte de consécration de l'église de Saint-Germier-le-Neuf daté du .
L'autel, la châsse et la statue de saint Germier datant de 1872 à 1882[50].
Le coffre reliquaire de saint Germier (situé dans la crypte), l'autel et le dais d'exposition datant du XVIIIe siècle[6].
La tableau d'un prêtre imposant la chaîne de saint Germier à un malade ou fidèle, en arrière plan, saint Germier tient sa crosse dans la main gauche, il est entouré de deux diacres, le tableau date du début du XIXe siècle[51].
Deux coffres reliquaire : le coffre contenant une relique de saint Dominique est placé sous la statue de saint Pierre, le coffre contenant une relique de saint Jacques est placé sous la statue de saint Paul.
L'autel est en marbre blanc avec quatre colonnes en marbre rose, ces trois bas-reliefs représentent : (sur la gauche) la bataille de Muret, (au centre) une représentation de la Cène, (sur la droite) Notre-Dame du Rosaire donne le rosaire à saint Dominique.
Le bas-relief représentant la bataille de Muret est une des rares figurations à Muret de la célèbre bataille de . Saint Dominique est représenté comme défenseur de la foi et de la patrie, il invoque la protection du Christ. Simon IV de Montfort est sur un cheval entouré de ses soldats. Le légendaire crucifix qu'aurait brandi saint Dominique lors de la bataille et sur lequel les flèches de l'ennemi se seraient fichées est visible dans la crypte de la basilique Saint-Sernin de Toulouse.
Sur l'autel, un tabernacle, décoré avec une frise composée de feuilles de vigne et de grappes de raisin, au-dessus du réceptacle, est placé un globe surmonté d'une croix.
La gloire de saint Jacques en bois et plâtre polychrome a été sculptée par Jean-Benoît Salesses au XIXe siècle. Saint Jacques est entouré d'anges et de la lumière de Dieu, il monte au ciel avec l'aide des anges.
En 1846, la Vierge Marie apparaît à deux enfants bergers à La Salette. Avec la guérison miraculeuse de Gabrielle Dorbes à l'hospice de Muret en 1855, une confrérie de Notre-Dame de la Salette a été créée en 1856 à Muret. La confrérie et l'abbé Petit demande la construction d'une chapelle dans l'église à MgrMioland qui l'autorise. Grâce aux dons, la chapelle est construite en 1879.
La chapelle est percée d'un puits de lumière artificiel.
L'autel est sculpté dans le plâtre, le bas-relief central représente l'apparition de Notre-Dame de La Salette (Vierge Marie) aux deux enfants.
Galerie
Sur l'autel une représentation de Notre-Dame du Rosaire remettant le rosaire à saint Dominique.
L'orgue
Statue de saint Antoine de Padoue
Chapelle du rosaire
Chapelle du Sacré-Cœur de Jésus
À gauche du bas-relief centrale, un évêque tenant une des tables en pierre de la loi mosaïque
La cuve baptismale
L'ensemble autel, châsse et statue de saint Germier