Église Saint-Hippolyte de Paris
L'église Saint-Hippolyte est une église catholique située avenue de Choisy dans le 13e arrondissement de Paris. Elle ne doit pas être confondue avec l'ancienne église Saint-Hippolyte de Paris, qui se situait rue Saint-Hippolyte au no 12 de l'actuel boulevard Arago, dans le quartier de Croulebarbe. Elle est placée sous le vocable de saint Hippolyte, soldat romain. Le lundi matin a lieu - hors vacances d'été - le petit café Saint-Hippolyte, café social où tous sont conviés gratuitement, notamment les personnes en état de précarité. HistoireL'église a été construite de 1909 à 1924 par l'architecte Jules-Godefroy Astruc. Elle a été consacrée à saint Hippolyte en référence à Hippolyte Panhard, qui a donné le terrain sur l'emplacement des usines Panhard, ainsi qu'à l'ancienne église Saint-Hippolyte située dans le nord de l'arrondissement[1]. À l'intérieur du tympan, une inscription commémorative rappelle les circonstances de l'édification : TEMPLI HUJUS Le texte latin se traduit ainsi : « En l'an 1909, le cardinal Léon Adolphe Amette entreprit la construction de cette église grâce à laquelle le nom et la gloire du martyr saint Hippolyte renaissent aujourd'hui auprès des Parisiens. De plus, le cardinal Louis Dubois mena le chantier à bon terme en l'an 1924 ; les trois curés Georges Wiesnegg, Jérôme Labourt et Jean Gaston le servirent successivement, chacun à son tour, en créant, développant et parachevant l'œuvre, par un zèle et un travail pieux, selon un plan conçu et réalisé par J(ules) Astruc ». IntérieurL'église Saint-Hippolyte comprend une nef et deux bas-côtés, sans chapelles latérales. Le style est néo-gothique, avec des arcades en arcs brisés, des chapiteaux à feuillage et une voûte d'ogives[1]. Les bas-côtés sont ornés de vitraux représentant des saints, signés « Lux Fournier, 1926 ». Une chapelle a été installée dans le chœur en 2001-2002 par l'architecte Paul Arnould. Un tableau de l'école française du XVIIe siècle représentant la Visitation[1] occupe le mur du fond. La chapelle est séparée de la nef par une verrière réalisée par le calligraphe Frank Lalou. La verrière comprend neuf panneaux consacrés à la Trinité, aux cinq sens et à l'amour, avec des citations de la Bible[4]. La chapelle absidiale gauche est consacrée à la Vierge, avec une mosaïque d'A. Girard (1911) et une statue de la Vierge à l'Enfant, intitulée « Notre-Dame de toutes les Nations », par Dominique Kaeppelin[1]. La chapelle absidiale droite est consacrée au Saint-Sacrement, avec une statue du Sacré-Cœur de Jésus. Notes et références
Voir aussiBibliographie
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