Édouard d'AnglemontÉdouard d'Anglemont
Édouard d’Anglemont, né Édouard Hubert Scipion Delahaye d'Anglemont le à Pont-Audemer[1] et mort le à Paris 8e[2], est un auteur dramatique, librettiste et poète romantique français. BiographieFils du commissaire de la Marine d’Anglemont, d’Anglemont obtient également, après avoir terminé ses études, un emploi dans l’administration de la Marine. Fervent légitimiste, comme son père, il débute en 1825 avec ses Odes légitimistes et un poème en quatre chants intitulé Berthe et Robert. La même année, il fait encore imprimer une comédie en un acte, en vers, Le Cachemire, avec Lesguillon, et un opéra, Tancrède, pour l’inauguration à l’Odéon de la musique de Rossini. Cet opéra, retardé par un fâcheux concours de circonstances[pas clair], ne fut finalement pas joué. En 1829, il publie un recueil en vers de Légendes françaises, suivi en 1833 de Nouvelles légendes françaises. En 1830, il adresse au peuple de Paris une pièce de vers intitulée Dix-huit octobre. En 1832, il écrit en collaboration avec Théodore Muret le drame de Paul Ier, et, seul, un volume intitulé le Duc d’Enghien, histoire-drame. On lui doit encore l’Ouverture de la chasse aux environs de Paris dans les Cent et un de Pierre-François Ladvocat, mais c’est en 1835 qu’il renoue avec le succès public et critique avec le recueil de vers des Pèlerinages contenant des descriptions très intimes des châteaux de Chantilly, de Pau, de Chenonceau, des arènes de Nîmes, de Fontaine-de-Vaucluse et de la basilique Saint-Denis. et quelques autres recueils de poésies de salon dans le genre semi-religieux. Il se fit quelque réputation par ses lauriers académiques, étant couronné environ six fois en 15 ans, dont le prix Lambert 1867 et le prix Maillé-Latour-Landry 1874 de l’Académie française. Œuvres
Notes et référencesPour approfondirBibliographie
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