Édouard LailletÉdouard Laillet
Édouard Laillet, né le à Bains-les-Bains (Vosges) et mort le à Paris[1], est un ingénieur civil, un cartographe et un écrivain. BiographieJacques Eugène Édouard Laillet naît à Bains-les-Bains dans une famille aisée. Il est le fils de Constant Laillet (1818[2]-1870)[3], notaire à Bains-les-Bains de 1846 à 1857 puis notaire à Épinal[4], et de Léonie Poirot de Valcourt. En 1870, tout juste bachelier, il participe à la défense de la ville d'Épinal menacée par les Prussiens[5]. Il est fait prisonnier mais réussit à s'évader et à rejoindre Lyon. Il intègre l'École centrale des arts et manufactures de Paris en 1873, et en est diplômé ingénieur en 1876. Engagé par la maison Roux et Fraissinet, de Marseille, il embarque pour Madagascar, à bord de La Mésange, il part pour installer, à Manahoro, sur la côte ouest, une usine à décortiquer le riz. Il profite de sa connaissance de l’île pour établir pour le gouvernement français une carte des mouillages de la côte Est de Madagascar ; ce travail donnera matière à l'ouvrage qu'il publiera en 1877, Les Ports et mouillages de la côte Est de Madagascar. Il fonde à Madagascar le Syndicat de la Presse coloniale française[6], dont le but est de fédérer tous les journaux français publiés à l'étranger et aux colonies. Il est aussi le fondateur puis le président d'honneur de la Société des colons français de Madagascar dont le but est de favoriser l'influence française et aussi d'apporter de l'aide aux Français en difficulté habitant à Madagascar. Lors de la guerre franco-malgache de 1883 consécutive au refus du Royaume de Merinas d'accepter un Protectorat, Édouard Laillet est d'une grande utilité au contre-amiral Paul-Émile Miot par sa connaissance parfaite du pays. De retour en France, il installe à Raismes, avec Paul Leprince, une usine de torréfaction de café[7].
L'usine et ses machines, conçues par les deux ingénieurs, vaut à Laillet et Leprince des récompenses aux expositions universelles de Paris, Bruxelles et Londres. Sa connaissance de Madagascar lui vaut d'être une source d'information pour la presse. Lors de son retour d'un séjour de quatre mois sur l'île, le quotidien Le Temps donne à ses lecteurs l'avis de Laillet sur les troubles qui agitent le pays[9]. Sa sœur, Marie, de dix ans sa cadette, épousera Léon Suberbie, le fondateur[10] de la Société des mines d'or de Suberbieville sur la côte ouest de Madagascar, avec lequel Édouard Laillet publiera certains de ses travaux cartographiques. Il meurt le en son domicile, au no 22, rue Condorcet dans le 9e arrondissement de Paris[11]. DistinctionsŒuvres d'Édouard Laillet
Cartes
AnnexesBibliographie
Liens externes
Références
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