En 1868, il expose pour la première fois un buste à la Société des amis des arts de Douai. De 1871 à 1877, il est nommé professeur de sculpture aux Écoles d'art de Douai. Houssin regagne Paris et expose régulièrement au Salon. Ses travaux y sont récompensés par plusieurs mentions et médailles.
Édouard Houssin réalise de nombreuses commandes publiques, notamment dans le nord de la France[3]. En 1895, Fernand Lefranc écrit dans La Revue du Nord : « Ses bustes, tous d'une exactitude irréprochable et admirablement enlevés ne se comptent plus. »[4]
L'Amérique du Sud, 1877, plâtre, modèle demi-grandeur d'une statue exécutée en fonte pour la cascade de l'ancien palais du Trocadéro en collaboration avec Aimé Millet[10] ;
M. Hanotte, adjoint de l'hôtel de ville de Douai, terre cuite, œuvre disparue ;
M. Cardon, buste en plâtre, œuvre disparue ;
Marsyas, haut-relief en plâtre.
square Jemappes : Monument à Marceline Desbordes-Valmore, 1896, statue en bronze, envoyée à la fonte sous le régime de Vichy, remplacée en 1957 par une statue en pierre par Albert Bouquillon[2],[15].
Arnaud Debève, La Vie et l'Œuvre du sculpteur Édouard Houssin (1847-1919), Paris, Mare et Martin, 2006, 223 p. (ISBN2849340103). — Catalogue raisonné recensant près de 150 sculptures illustrées par un fonds familial d'archives photographiques.
Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN978-2-7355-0780-1, OCLC828238758, BNF43504839), p. 274-279.