École suisse d'archéologie en Grèce

École suisse d'archéologie en Grèce
maison de fouilles de l'École suisse d'archéologie à Érétrie.
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L'École suisse d'archéologie en Grèce (ESAG, en grec: Ελβετική Αρχαιολογική Σχολή στην Ελλάδα) est l'un des centres de recherche archéologiques étrangers de Grèce.

Depuis 1964, des archéologues suisses participent au dégagement des vestiges de l'ancienne Érétrie, en Eubée, et contribuent à leur mise en valeur. Le siège de l'École en Grèce se trouve à Athènes, Odos Skaramanga 4 B. L'école dispose aussi d'une maison et de bureaux à Érétrie, Odos Apostoli 15. En Suisse, les services de l'école sont hébergés par l'Université de Lausanne.

Description

Histoire

L'École suisse d'archéologie en Grèce est notamment fondée par Olivier Reverdin[1]. Elle voit le jour après que le Conseil archéologique grec a invité les universités suisses en 1962 à participer aux fouilles et à la conservation du site d'Érétrie. Portant d'abord le nom de mission suisse, elle se voit dotée du statut d'école archéologique en 1975[2]. La fondation de l'école, qui a son siège à Berne, est créée en 1983[2].

Les premières fouilles de la mission ont lieu en 1964, sous la direction de Karl Schefold (de)[2]. Le siège de la mission, une maison du XIXe siècle, est acquis en 1970 par le Fonds national suisse de la recherche scientifique[3].

L'école est en 1998 la seule mission archéologique permanente suisse à l'étranger[4].

Financement

L'école est notamment financée par le Fonds national suisse de la recherche scientifique[1].

Directeur

Distinction

  • 2007 : diplôme de reconnaissance nationale (Grèce)[8]

Expositions

Publications

Série ERETRIA, Fouilles et recherches


Série AMARYNTHOS, Fouilles et recherches


Autres publications

Bibliographie

  • E. Korka et al. (éditeurs), Foreign Archaeological Schools in Greece, 160 Years, Athènes, Hellenic Ministry of Culture, 2006, p. 96-101.

Article connexe

Références

  1. a et b Serge Bimpage, « Ce qu'on apprend à Érétrie », Journal de Genève,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  2. a b et c Antoine Bosshard, « Grèce : les archéologues sont aussi des poètes », Gazette de Lausanne,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  3. Nicolas Verdan, « Les pierres grecques parlent aux Suisses », 24 heures,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  4. Isabelle Falconnier, « À Érétrie, Indiana Jones pratique la diplomatie », L'Hebdo,‎ , p. 50 à 53 (lire en ligne)
  5. « Pierre Ducrey - Curriculum vitae » [PDF], sur Université de Lausanne, (consulté le )
  6. Isabelle Falconnier, « Cité sous terre - Érétrie », L'Hebdo,‎ , p. 74 à 78 (lire en ligne)
  7. École suisse d'archéologie en Grèce, « Rapport annuel 2021 » [PDF], sur Université de Lausanne, (consulté le )
  8. Emmanuel Barraud, « Distinction après 40 ans de fouilles », 24 heures,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  9. Pierre Ducrey, « Vingt ans de fouilles suisses à Érétrie », Gazette de Lausanne - Samedi littéraire,‎ , p. V (lire en ligne)
  10. P. S., « L’École suisse en Grèce s’expose », Le Temps,‎ (lire en ligne)

Liens externes