Ritornato a Parigi dopo il suo soggiorno a Roma, compose un balletto per l'Opera, La Chatte metamorphosée en femme (1837), alcune liriche e brani per pianoforte. Dal 1839 si dedicò principalmente alla scrittura di opere comiche[2].
Nel dicembre 1842 sposò una nipote di Edmond Crosnier, allora direttore dell'Opéra-Comique.
Morì di tifo il 13 febbraio 1856.
Nella Histoire de la seconde salle Favart, pubblicata a puntate su Le Ménestrel nel 1889, Soubies e Malherbe dipingono il compositore in modo poco lusinghiero: lo trovano bravo, ma poco originale e più solito a cercare passivamente l'ispirazione, piuttosto che rincorrerla o esserne naturalmente infuso, come altri artisti di maggior levatura[Montfort 1]".
^ Érik Kocevar, «Alexandre Montfort», Dictionnaire de la musique en France au XIX siècle sous la direction de Joël-Marie Fauquet, Fayard, Paris, 2003, 1406 p. ISBN 2-213-59316-7
«Bon musicien, mais peu original, Montfort manquait surtout de vigueur et de hardiesse; il rêvait et flânait volontiers, comme ces gens qui attendent moins d'eux-mêmes que du hasard et des autres. Un jour, Théodore Mozin, prix de Rome et professeur au Conservatoire, le rencontre sur le boulevard, allant de-ci de-là, regardant les boutiques en homme désœuvré qui tue le temps. « Eh bien, cher ami que fais-tu?» lui demande-t-il. «Moi, répond Montfort, je cherche l'inspiration.» Noble et vague occupation! Il y a des compositeurs qui la trouvent sans la chercher; d'autres qui semblent dédaigner autant de la trouver que de la chercher; il est arrivé assez souvent à Montfort de la chercher sans la trouver»
Bibliografia
(FR) Érik Kocevar, «Alexandre Montfort», Dictionnaire de la musique en France au |XIX siècle sous la direction de Joël-Marie Fauquet, Fayard, Paris, 2003, 1406 p. ISBN 2-213-59316-7