Le jeudi vers 19 h 30, un pan du cap Diamant se décroche et descend jusqu'au pied de la montagne, près du fleuve Saint-Laurent. Une partie de la rue du Petit-Champlain est complètement ensevelie sous les rochers. Sept immeubles sont touchés. Selon les sources, 35 à 50 personnes périrent lors de l'événement. Ce n'était pas la première fois qu'un tel désastre survenait à cet endroit. Cet éboulement fut néanmoins le plus meurtrier[1].
Le journal La Patrie réagit ainsi le lendemain de la tragédie :
« À cette heure seulement on commence à comprendre l'étendue du désastre qui vient de fondre sur notre ville. Il y a encore plus de personnes sous les débris qu'on se l'imaginait d'abord. De partout on entend les appels déchirants « Au secours! » Malgré l'ardeur déployée par les soldats, l’œuvre de sauvetage ne marche pas rapidement, vû l'amoncellement d'énormes quartiers de roc. »
Les ruines dans la rue Champlain, au lendemain de la catastrophe
La rue Champlain, au lendemain de la catastrophe
Quelque temps avant l'éboulement, de fortes pluies s'abattent sur la région de Québec ce qui augmenta les anfractuosités dans le roc. De plus, les différents bâtiments touchés étaient situés contre une falaise très abrupte et sans végétation. Depuis la tragédie, aucun éboulement d'importance n'est survenu. De nos jours, des grillages sont présents à divers endroits pour empêcher des chutes de pierre et de petits éboulements et un muret de plusieurs mètres de hauteur est érigé en partie le long du boulevard Champlain, en bas du cap. L'effondrement du , aura été celui ayant fait le plus victimes.