Zostérops alticoleZosterops poliogastrus
Zostérops alticole
Le Zosterops alticole (Zosterops poliogastrus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Zosteropidae. Occupant principalement les hauteurs de l'Éthiopie, il reste relativement mal connu ; il regroupait anciennement plusieurs autres populations de zostérops vivant en altitude, qui sont maintenant reconnues comme des espèces à part. DénominationLe nom Zostérops est issu du grec ζωστήρ (zoster) signifiant « ceinture » et ὤψ (ops) signifiant « œil », en référence au cercle blanc qui entoure ses yeux. Le qualificatif « alticole » se réfère au fait qu'il vit plutôt en altitude tandis que l'épithète poliogastrus vient du grec πολιός (poliós), «gris », et γαστήρ (gastếr), «ventre »[1]. DescriptionLe Zostérops alticole mesure entre 11 et 12 cm. Il possède un front jaune qui surplombe le cercle oculaire blanc caractéristique des zostérops, qui est particulièrement large ; son dos est plutôt vert moutarde, avec des teintes jaunâtres selon la région, et ses dessous sont gris. Sa gorge est jaune, son bec est noir et ses pattes sont grises. La femelle est identique au mâle[2], ou peut-être légèrement plus colorée[3]. Répartition et habitatRépartitionLe Zostérops alticole vit principalement dans l'ouest de l'Éthiopie (jusqu'à Harar à l'est) et en Érythrée ; on peut également le retrouver dans une petite partie du Soudan du Sud et sur le mont Kulal au Kenya[2]. HabitatOn le trouve typiquement dans les forêts et leurs lisières ; il s'adapte également aux jardins et aux cultures. Il vit pluôt dans les hauts plateaux, typiquement à partir de 1 350 m d'altitude ; on peut le retrouver jusqu'à 3 600 m d'altitude[2]. Écologie et comportementAlimentationLe Zostérops alticole se nourrit principalement de baies et d'insectes ; il peut également consommer du nectar. Il se nourrit typiquement en bandes pouvant atteindre la trentaine d'individus[4],[2]. ReproductionOn en sait relativement peu sur sa reproduction ; elle aurait lieu entre avril et janvier[2]. SystématiqueLe Zostérops alticole a été décrit pour la première fois par Theodor von Heuglin en 1861, sous le nom Zosterops poliogastra[3]. Il est actuellement divisé en 3 sous-espèces dans la classification de référence du Congrès ornithologique international (16 avril 2024)[5]:
Le Zostérops alticole regroupait anciennement d'autres populations de zostérops ; des études phylogénétiques ont depuis élevé au rang d'espèce le Zostérops du Kikuyu, le Zostérops du Mbulu, le Zostérops du Kilimandjaro, le Zostérops des Pare et le Zostérops des Teita. La divergence entre ces populations serait essentiellement due au fait qu'elles vivent uniquement en altitude, ce qui crée naturellement des barrières naturelles entre les différentes montagnes où elles vivent. kulalensis est conservé comme une sous-espèce de poliogastrus (dont il est très proche), bien que son statut ne soit pas encore totalement clair[7],[8],[9]. Le Zostérops alticole et l'humainConservationLe Zostérops alticole est considéré comme une « préoccupation mineure » par l'UICN (18 avril 2024)[10], en raison de sa large aire de répartition, bien que sa population soit mal connue. Notes et références
Liens externes
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