Zoghman MebkhoutZoghman Mebkhout
Zoghman Mebkhout, né à Méchria le [1], est un mathématicien franco-algérien connu pour ses travaux en analyse algébrique, en géométrie et en théorie des représentations, et plus précisément en théorie des D-modules. Zoghman est l'un des premiers mathématiciens nord-africains à avoir connu une renommée internationale. Un symposium a été célébré en l'honneur de son 60e anniversaire à Séville, et il a été invité plusieurs fois à l'Institute for advanced studies à Princeton. Alexandre Grothendieck écrit dans Récoltes et semailles[2] :
Grothendieck a changé plusieurs fois d'avis. Après avoir nuancé son propos dans un premier temps, il a finalement présenté ses excuses à Masaki Kashiwara, dont les travaux auraient été passés sous silence [réf. nécessaire]. Zoghman Mebkhout est actuellement[Quand ?] directeur de recherches au CNRS[3]. Biographie[4]Né à Méchéria, un village de l'ouest algérien, le , Zoghman Mebkhout a fait sa scolarité durant l'Algérie française. Il a 14 ans lorsque l’Algérie devient indépendante et 17 lorsqu'il prend le bateau pour la France. Poussé par sa famille et ses professeurs, il entame des études mathématiques poussées. Deux ans de classe préparatoire, l'école des Ponts et Chaussées, quelques années en tant que chargé de recherche avant d'entrer enfin au Centre national de Recherche Scientifique. Il y poursuivra une carrière brillante. L'Académie des sciences lui a remis une médaille en 2002. Pour ses 60 ans en 2008, l'université de Séville lui organise une semaine de colloque (symposium). Travaux notablesZoghman Mebkhout a prouvé la correspondance de Riemann-Hilbert (en)[5], qui est une généralisation du 21e problème de Hilbert aux dimensions supérieures. Le contexte original concernait les surfaces de Riemann, et s'intéressait plus précisément à l'existence d'équations différentielles régulières avec une certaine monodromie. Dans les dimensions supérieures, les surfaces de Riemann sont remplacées par les variétés complexes et il y a une correspondance entre certains systèmes d'équations aux dérivées partielles (linéaires et ayant des solutions aux propriétés très spéciales) et de possibles monodromies de leur solutions. Ce résultat a également été prouvé de façon indépendante par le mathématicien japonais Masaki Kashiwara[6]. Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Zoghman Mebkhout » (voir la liste des auteurs).
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