Zinaïda ReichZinaïda Reich
Zinaïda Reich en 1937.
Zinaïda Nikolaïevna Reich (en russe : Зинаи́да Никола́евна Райх), née le à Odessa et morte assassinée le à Moscou, est une actrice de théâtre soviétique[1],[2]. Elle est l'épouse du poète Sergueï Essénine[3], puis, du metteur en scène Vsevolod Meyerhold[4]. BiographieZinaïda est la fille de conducteur de train Auguste Reich (1862-1942), - un Allemand silésien qui, par la suite, se nomme Nikolaï Andreïevitch Raïkh -, et de son épouse, née Anna Ivanovna Viktorova. La famille habite le quartier historique d'Odessa Blizhnie melnitsy. Le père rejoint les rangs du Parti ouvrier social-démocrate de Russie. Sa participation aux soulèvements contre le régime en place va entraîner la relégation des Reich à Bender en 1907. Là, Zinaïda fréquente le gymnasium pour filles, mais en sera chassée à cause de ses convictions politiques. Elle s'inscrit alors au Cours supérieur pour femmes de Kiev. En 1913, devenue membre du Parti socialiste révolutionnaire (Russie), elle part s'installer à Saint-Pétersbourg, alors que ses parents déménagent à Orel, chez la sœur de la mère, Varvara Ivanovna Danziger. À Saint-Pétersbourg, Reich suit les cours d'histoire littéraire et de droit pour femmes institué par le conseiller d'état Nikolaï Raïev (1856-1919). Parallèlement, elle travaille comme secrétaire-réceptionniste au journal Delo naroda [La Cause du Peuple] où elle rencontre son futur époux Sergueï Essénine[5]. Leur mariage religieux est célébré le . Ensemble, ils ont une fille Tatiana (1918-1992) et un fils Constantine (1920-1986). Ils divorcent officiellement le . En 1921, Zinaïda Reich suit une formation d'art dramatique auprès de Vsevolod Meyerhold. Elle débute sur scène le , dans l'adaptation de La Forêt d'Alexandre Ostrovski, au théâtre Meyerhold. Elle y interprètera en tout une dizaine de rôles. Meyerhold est arrêté et emprisonné en . Dans la nuit du 14 au , Reich est poignardée par des policiers dans son appartement de Bryusov pereulok (Moscou)[6]alors qu’elle prétendait tout dire à Staline sur la mort d’Essenine. Elle meurt sur le chemin de l'hôpital. Son meurtre reste non résolu[7]. L'artiste est enterrée au cimetière Vagankovo. Notes et références
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