Zahabi Ould Sidi MohamedZahabi Ould Sidi Mohamed
Zahabi Ould Sidi Mohamed, né à Goundam (Mali) en 1958, est une personnalité politique malienne. BiographieZahabi Ould Sidi Mohamed est diplômé de l'ENA. Il en sort major de sa promotion et poursuit ses études en France, à la Sorbonne[1] où il obtient un DEA en Sociologie du Tiers Monde. De 1985 à 1992 il travaille comme directeur adjoint chargé de programme dans une ONG Norvégienne dans le nord du Mali avant de prendre part à la rébellion arabo-touarègue des années 1990 en tant que porte-parole de la coordination des Mouvements et Fronts unifiés de l'Azawad (MFUA) pour négocier des accords de paix. De 1991 à 1992, il est principal négociateur et signataire du Pacte national entre les MFUA et le gouvernement. Il participe en 1992 à la signature des accords de paix mettant fin au conflit[1],[2]. Zahabi Ould Sidi Mohamed poursuit ensuite une carrière de plus de 20 ans à l'Organisation des Nations unies. Il est conseiller politique du représentant du Secrétaire général des Nations unies en Haïti (1994-1996). Il occupe plusieurs fonctions dans le système onusien (Haïti, RD du Congo, Somalie, Côte d’Ivoire, Soudan, Soudan du Sud). Au moment de sa nomination au Ministère des Affaires Étrangères Malienne , il était Directeur de la division des Affaires de la médiation avec la Mission des nations Unies en Somalie[3]. En 2013, après la victoire d'Ibrahim Boubacar Keïta à la présidentielle, il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Ly[1]. En 2014, il est nommé ministre de La Réconciliation Nationale dans le gouvernement de Moussa Mara. En 2016, il est nommé président de la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (CN-DDR), une des exigences fondamentales de l'accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d'Alger[4]. En , le premier ministre Dr. Boubou Cissé le décore Commandeur de l'Ordre National du Mali pour son engagement à la nation. Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Références
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