Zacharie Vincent, également connu sous le nom de Telari-o-lin, est un artiste huron-wendat né le à la Jeune-Lorette et mort le à Québec.
Biographie
Zacharie Vincent est né le au village de la Jeune-Lorette, aujourd'hui la réserve indienne de Wendake, au Québec[1]. Fils de Gabriel Vincent et de Marie Otis, il est également le neveu du grand chef Nicolas Vincent[1]. Il passe une grande partie de sa vie au sein de la communauté huronne-wendat où il exerce la fonction de chef des guerriers de 1845 à 1852, puis de chef du Conseil de 1852 à 1879[2]. En 1848, il épouse Marie Falardeau (1824?-)[3], une jeune iroquoise, avec qui il a quatre enfants mais dont aucun ne laissera de descendant[1].
En 1838, Antoine Plamondon réalise un portrait de Zacharie Vincent intitulé Portrait de Zacharie Vincent, Le Dernier des Hurons[1]. Vincent se met alors à peindre des autoportraits dans lequel il se représente en costume traditionnel, arborant les attributs de chef. Ses œuvres, principalement des huiles sur toile et des dessins, représentent également des scènes de la vie huronne et des paysages de sa région[4].
En 1879, Vincent quitte la Jeune-Lorette avec son fils Cyprien pour Kahnawake. Il meurt le à l'hôpital de la Marine de Québec[2].
Louise Vigneault, « Zacharie Vincent : dernier Huron et premier artiste autochtone de tradition occidentale », Mens : revue d'histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 6, no 2, , p. 239-261 (DOI10.7202/1024304ar, lire en ligne).
(fr + en) Louis-Karl Picard-Sioui, Guy Sioui Durand: Miroir d'un peuple: l'œuvre et l'héritage de Zacharie Vincent / Mirror of a People: the Works and Legacy of Zacharie Vincent. Musée Huron-Wendat, Wendake 2016