Nakagawa naît le à Niigata[1]. Elle déménage à Tokyo jeune, à la suite d'une mutation de son père[1]. Elle obtient son diplôme de littérature japonaise en mars 1981, après ses études à l'Université du Sacré-Coeur(en)[2]. Après l'obtention de son diplôme, elle travaille à Mitsubishi pendant une année[1].
Elle décide de se lancer en politique en 2010, et rejoint le Parti libéral-démocrate, parti de son mari, pour candidater au poste de représentant de la onzième circonscription de Hokkaidō, circonscription historique de son mari, resté député 26 ans de cette circonscription, et de son père avant lui[1]. Elle devient cheffe de file du parti de la circonscription en août 2011, et débute sa campagne électorale[3].
Elle se représente en 2017, cette fois contre Kaori Ishikawa, investie par le Parti démocrate constitutionnel et femme de Tomohiro Ishikawa(en), son adversaire des élections de 2012[5]. Elle échoue à se faire réélire à la suite de cette élection, et n'obtient pas de siège à l'issue de la relance proportionnelle[6].
Nakagawa se représente aux élections législatives de 2021, et retrouve sa place à la Diète, mais en tant que représentant proportionnel, la onzième circonscription étant toujours tenue par Kaori Ishikawa[7]. À l'issue de cette élection, elle rejoint la faction Shikōkai(en) du PLD, dirigée par Tarō Asō[8].
Prises de positions
Au sein de la Diète, elle rejoint le Comité de l'agriculture, des forêts et des pêches[1]. Elle s'implique dans plusieurs questions et projets de lois liés à la sécurité alimentaire, ainsi qu'à la protection des agriculteurs japonais[1], sa circonscription étant l'une des plus rurales du pays[5]. Elle rejoint également en 2015 la commission spéciale de la Chambre des représentants sur la question des enlèvements par la Corée du Nord[2].
Comme la majorité des représentants de son parti, elle fait la promotion et soutient les Abenomics, politique économique japonaise promue par le premier ministre Shinzō Abe. Elle estime également que l'énergie nucléaire est nécessaire à la contribution énergétique japonaise. Elle souhaite également une révision de la constitution antimilitariste du Japon[9].
D'un point de vue social, elle s'oppose à la légalisation du mariage homosexuel au Japon[10].
Controverses
Nakagawa a été surprise en train d'embrasser son collègue membre de la chambre des représentants et lui aussi membre du PLD Hirofumi Kado(ja), déjà marié[11]. Malgré le scandale, Shinzo Abe maintient son soutien à Nakagawa et la maintient au gouvernement[11]. Cet incident est jugé par les médias comme l'une des raisons principale de son échec à sa réélection en 2017[6].