Yvonne Vera est née en Rhodésie du Sud alors britannique, devenue plus tard le Zimbabwe. Elle a d’abord travaillé dans des champs de coton dès l’âge de huit ans, près de la ville de Chegutu[1]. Elle étudie ensuite la littérature anglaise et voyage au Canada, où elle se marie en 1987.
Revenue au Zimbabwe en 1995, elle devient en 1997 directrice de la Galerie nationale du Zimbabwe à Bulawayo (National Gallery of Zimbabwe). Elle retourne en 2004 au Canada, où elle meurt le du SIDA[2].
Passionnée et lyrique, l’œuvre d’Yvonne Vera aborde les thèmes du viol, de l’inceste et de l’infanticide, mettant l’accent sur l’inégalité entre hommes et femmes dans son pays, avant comme après l’indépendance[4].
Robert Muponde and Mandivavarira Maodzwa-Taruvinga: Sign and Taboo - Perspectives on the Poetic Fiction of Yvonne Vera, Harare: Weaver Press, 2002
Primorac, Ranka, The Novel in a House of Stone: Re-categorising Zimbabwean Fiction, Journal of Southern African Studies, volume 29, , pages 49–62
Veit-Wild, Flora, De-silencing the Past—Challenging “Patriotic History”: New Books on Zimbabwean Literature, Research in African Literatures, volume 37, automne 2006, Vol. 37, pages 193-204
Vambe, Maurice Taonezvi, African oral story-telling tradition and the zimbabwean novel in English, Unisa Press, Afrique du Sud, 2004
Notes
↑Yvonne Vera: Under the Tongue, Harare, Baobab Books, 1996 (notes biographiques)
↑Catherine Dunphy: Yvonne Vera, 40: A powerful voice quelled, in Toronto Star, 30/05/2005
↑Vambe, Maurice Taonezvi, African oral story-telling tradition and the zimbabwean novel in English, Unisa Press, Afrique du Sud, 2004
↑Helon Habila: "Obituary: Yvonne Vera", in The Guardian, 27/04/2005