Yves DieÿYves Dieÿ
Jacques Yves Paul Dieÿ est un peintre français né le dans le 8e arrondissement de Paris[1] et mort le à Montluçon. BiographieYves Dieÿ est mobilisé durant la Première Guerre mondiale dans de 8e escadron du train. Blessé, il est hospitalisé à l'hôpital militaire de Montpellier. Il séjourne dans les hôpitaux de 1914 à 1922. Il épouse Louise Marie Magdelaine Arias (1902, Saint-Maur-des-Fossés - 1986, Villeneuve-sur-Lot) le à Paris. D’origine martiniquaise, elle lui servira de modèle et lui permettra de construire sa réputation. Ils ont deux enfants enfants, Michelle (née le ) et Guy (né le ). Le couple divorce le . À Paris, il a un atelier au 7, rue du Colonel-Oudot, puis au 18, rue Friant, puis à partir de 1950 au 181, rue de Courcelles. Il se remarie le à Châteaudun avec Louise Émilie Laporte (1896, Paris – 1984, Paris). Elle lui sert également de modèle. Yves Dieÿ meurt le à Montluçon. Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière de Levallois-Perret. Carrière artistiqueYves Dieÿ est élève de l’École des Beaux-Arts de Paris, il entre dans l'atelier de Raphaël Collin (1850-1916) et y reçoit les influences de maitres tels Tony Robert-Fleury (1797-1890) et Adolphe Déchenaud (1868-1926). Compte tenu de son âge, il sera surtout influencé par deux de ses maitres : Hans Berger (1882-1977), peintre d’origine suisse et Louis-François Biloul (1874-1947)[2]. Sociétaire du Salon des artistes français[3], il peint des nus et d'« élégants décolletés » que la carte postale a popularisés[4], des portraits et des natures mortes. Les sujets qui constituent son œuvre sont des scènes animées de Paris — qu'à l'instar d'Eugène Galien-Laloue il restitue à « l'âge des omnibus à chevaux »[5] —, de l'Île de Ré, d'Espagne, du Maroc et d'Algérie. Outre ces thèmes, son tempérament de voyageur s'énonce par la présence de ses œuvres dans les collections privées canadiennes[6]. Yves Dieÿ est médaillé et primé au Salon des artistes français. Il sera aussi sociétaire d’autres association de peinture, comme le Salon d'hiver, les beaux-arts de Nice, les orientalistes d’Alger et de Samothrace. En 1940, Yves Dieÿ est animateur du Petit Salon de Montparnasse — une association de peintres professionnels — dans un atelier situé au 150, boulevard du Montparnasse. Il travaille et expose en Belgique dans les années 1950 et 1960, avec « Les arts en Europe » notamment. Yves Dieÿ est avant tout portraitiste. Il a un don particulier à faire ressortir l’âme des modèles et donnant une expression exceptionnelle aux yeux et aux lèvres[réf. nécessaire]. Il s'inspire essentiellement de la femme et montre une prédilection pour les nus sensuels, les figures féminines séduisantes. Au-delà des nus, il peint ou dessine des scènes de la vie parisienne, mais aussi de nombreuses andalouses ainsi que des spectacles de marchés lorsqu’il voyage en Espagne au Maroc ou en Algérie. Le fonds de son atelier est vendu à Paris à l'hôtel Drouot le [7]. ŒuvresCollections publiques
Contributions bibliophiliques
Affiches de cinéma
ExpositionsExpositions personnelles
Expositions collectives
Réception critique
Récompenses et distinctions
Notes et références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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