XennialsLes xennials désignent le groupe de personnes occidentales nées entre les générations X et Y (en anglais, Millennials), soit approximativement entre 1977 et 1983. Origine du nomLe terme « xennials » est un néologisme, mot-valise mélangeant le « X » de « génération X » et « ennials » de « Millennials ». Il apparaît pour la première fois en septembre 2014 dans un article de Good magazine[1]. Les deux auteurs, Sarah Stankorb et Jed Oelbaum s’y interrogent sur les avantages et les inconvénients des différentes générations[2]. Ils pensent alors qu’une partie de la population comporte des particularités spécifiques et n’est pas prise en compte dans les études. Le terme a depuis été repris dans de nombreux articles, en particulier une interview du professeur de sociologie Dan Woodman de l'université de Melbourne pour Mamamia : « Si vous êtes né entre 1977 et 1983, il y a un nouveau nom pour vous »[3],[4]. DescriptionLa génération des xennials se caractérise par une enfance dans une époque analogique et une vie adulte connectée très tôt[5]. Ils sont également entrés sur le marché du travail bien après la récession du début des années 1990 mais avant la crise financière mondiale[6]. Pour le chercheur Dan Woodman, « l'idée est qu'il y a cette microgénération ou génération intermédiaire entre le groupe de la génération X - que nous considérons comme les enfants dépressifs qui portent des chemises en flanelle, qui écoutent du grunge, qui suit les baby-boomers et les Millennials - qui sont décrits comme optimistes, techniquement avisés et peut-être un peu trop sûrs d'eux et trop confiants »[4],[7],[6]. Pour Samuel Dock, psychologue clinicien, les xennials « incarnent vraiment la transition de la postmodernité à l'hypermodernité […] Ils sont la génération de l'ambivalence. Ils aiment les hamburgers, mais se soucient du bien-être animal. Ils ont lu des livres, mais se contentent des titres d'actu sur les réseaux sociaux. Ils aspirent à l'authenticité, veulent du temps pour eux, mais ont du mal à se déconnecter et font des burn-out. Ils sont en permanence sur une ligne de rupture »[2]. Notes et références
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