Xavier LameyreXavier Lameyre
Xavier Lameyre, né le à Brazzaville au Congo et mort le à Pamandzi dans le département de Mayotte[1], est un magistrat français. BiographieXavier Lameyre a enseigné brièvement la criminologie et la pénologie à l'Institut de criminologie de Paris (université Panthéon-Assas). De 2002 à 2007, il a travaillé à l'École nationale de la magistrature (antenne de Paris), en tant que chargé de formation et de recherche. À partir de 2013, il exerce au tribunal de grande instance de Mamoudzou (Mayotte). Diplômé de l'École des hautes études en sciences sociales, il est l'auteur d'un mémoire[réf. nécessaire] sur les images mentales, publiée aux PUF, en 1993, sous le titre L'imagerie mentale. Xavier Lameyre est l'auteur de nombreuses publications relatives à la délinquance sexuelle[2] et aux soins pénalement ordonnés. Ses obsèques[3] ont eu lieu le à Pamandzi. PolémiqueXavier Lameyre a été au cœur d'une polémique aux mois de février et . En poste au tribunal de Grande Instance de Créteil, il a été surnommé « Liberator «[4] par les syndicats de police. En effet, trois syndicats de police ont accusé Xavier Lameyre, juge des libertés et de la détention à l'époque, de refuser de prolonger les gardes à vue pour trafic de stupéfiants qui peuvent durer jusqu’à quatre jours. Cette prise de position a suscité une importante polémique[5] puisque Xavier Lameyre a été évincé de son poste et nommé à la présidence d'une chambre du tribunal correctionnel[6]. La ministre de la Justice de l'époque, Michèle Alliot-Marie avait alors considéré qu'il ne s'agissait pas d'une sanction. Principaux ouvrages
Notes et référencesLiens externes
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