Wolfgang KasackWolfgang Kasack
Wolfgang Kasack, né le à Potsdam, mort le à Much près de Cologne, est un slaviste allemand[1]. BiographieWolfgang Kasack est le fils de l'écrivain Hermann Kasack. À l'âge de dix-sept ans, il est mobilisé dans l'armée allemande lors de la Seconde Guerre mondiale. Capturé par l'ennemi, il découvre la langue russe dans les camps de prisonniers en Russie. Il rentre en Allemagne en 1946. Diplômé de l'université de Heidelberg en 1951, il poursuit les études de slavistique en 1951-1953, à l'université de Göttingen où il soutient sa thèse de doctorat. Il travaille comme traducteur à l'ambassade de la RFA à Moscou en 1956-1960. De 1960 à 1969, il s'occupe de l'organisation des programmes d'échange scientifique entre la RFA et l'URSS. En 1969, il devient chef du département de la philologie slave et directeur de l'institut de la slavistique de l'université de Cologne. Il traduit du russe vers l'allemand les œuvres de Benjamin Kaverine, Alexandre Pouchkine, Constantin Paoustovski, Viktor Rozov, Alexandre Soljenitsyne, Vladimir Tendriakov, Evgueni Ternovski (ru) et Sasha Sokolov. On lui doit la première édition du Mandat de Nikolaï Erdman, en 1976[2]. En 1985, il traduit Le Revizor de Nicolas Gogol[3]. Wolfgang Kasack est surtout connu pour son Dictionnaire de la Littérature russe du XXe siècle (1996), ouvrage de référence comportant 857 articles sur des écrivains, des revues et des organisations littéraires, réédité à de nombreuses reprises et traduit dans de nombreuses langues. Il est mort à Much (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) le . Vie privéeEn 1953, Wolfgang Kasack a épousé Waltraud Schleuning. Après sa mort en 1976, il s'est marié en 1978 avec Friederike Langmann. Il a eu trois enfants de son premier mariage et deux de son deuxième mariage. Il a vécu à Much, où il a également été organiste de l'église évangélique depuis 1992. Distinctions et récompensesŒuvres(Liste non exhaustive)
Notes et références
Liens externes
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