En , Griffis est invité au Japon par Matsudaira Yoshinaga pour réorganiser les écoles selon les règles modernes. En 1871, il devient surintendant de l'éducation de la province d'Echizen. En contrepartie, il reçoit un salaire de 2 400 $, une maison à Fukui et un cheval.
De 1872 à 1874, Griffis enseigne la chimie et la physique à la Kaisei Gakkō (l'ancêtre de l'université impériale de Tokyo). Il réalise New Japan Series of Reading and Spelling Books en cinq volumes (1872). Il publie aussi des ouvrages pour les Japonais étudiant la langue anglaise, et de nombreux articles pour la presse japonaise et pour les journaux et magazines américains sur le Japon.
Griffis est rejoint au Japon par sa sœur, Margaret Clark Griffis, qui devient professeur à l'école pour femmes de Tokyo (actuelle Gakushūin). Au moment de son départ du pays en 1874, Griffis est ami avec bon nombre de futurs dirigeants du Japon.
De retour aux États-Unis, Griffis étudie à l'Union Theological Seminary et, après avoir fini ses études en 1877, il est appelé à travailler dans la direction d'une série d'Églises. En même temps, il devient docteur en théologie en 1884 après des études à l'Union College. L'université Rutgers lui remet un diplôme honorifique de docteur en lettres humaines en 1899.
Écriture et conférences
En 1903, il démissionne de son travail aux Églises pour se consacrer à l'écriture et aux conférences. Ses ouvrages sur le Japon et la culture japonaise sont complétés par une série de conférences dans les universités. Griffis aide également Nitobe Inazō dans la rédaction de ce qui devient son plus célèbre livre Bushidō, l'âme du Japon.
L'écrivain prolifique qu'est Griffis est également un voyageur enthousiaste, effectuant onze voyage en Europe - principalement aux Pays-Bas. En 1908, il est présent au couronnement de la reine Wilhelmine et il étudie au congrès d'histoire diplomatique. Il fait partie du groupe de Bostoniens qui veut célébrer les origines néerlandaises des Pèlerins et leurs efforts sont récompensés avec la création d'un mémorial à Delfshaven et le placement de cinq autres tablettes historiques en bronze en 1909. Il est l'un des quatre Américains élus à la société néerlandaise de Lettres de Leyde.
En 1926, Griffis est invité à retourner au Japon où le gouvernement lui remet l'ordre du Soleil levant "avec Ruban d'or et collier d'argent ", le faisant ainsi passer du quatrième au troisième rang de cet ordre[1]. Un wagon privé lui est fourni par le gouvernement et il visite quelques villes.
1923 -- The Story of the Walloons, at Home, in the Lands of Exile and in America
1924 -- Proverbs of Japan: A Little Picture of the Japanese Philosophy of Life as Mirrored in Their Proverbs
1926 -- The American Flag of Stripes and Stars: Mirror of the Nation's History, Symbol of Brotherhood and World Unity
Bibliographie
Autres lectures
Griffis, William Elliot. (1898). Charles Carlton Coffin: War Correspondent, Traveller, Author and Statesman. Boston: Estes and Lauriat. Digitized, full-text copy of this book.
__________. (1890). Honda the Samurai: A Story of Modern Japan. Chicago: Congregational Sunday School and Publishing Society.Digitized, full text copy of this book.
__________. (1907). Japanese Nation in Evolution: Steps in the Progress of a Great People. New York: T. Y. Crowell & Company.Digitized, full-text copy of this book.
(en) « THE ARYAN STRAIN IN THE JAPANESE; Dr. Griffis Attributes Genius of the Islanders to White Ancestry -- Difficulties of the Thesis. », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )The New York Times. June 27, 1908.
"Book reviewThe Japanese Nation in Evolution. Steps in the Progress of a Great People. Bulletin of the American Geographical Society, Vol. 40, No. 4, 256. 1908.
(en) « JOHNSTOWN'S SIR WILLIAM.; SIR WILLIAM JOHNSON AND THE SIX NATIONS. By William Elliot Griffis. (Makers of America Series.) New-York: Dodd, Mead & Co. », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )The New York Times. November 15, 1891.