Wilhelm von DitfurthWilhelm von Ditfurth
Wilhelm von Ditfurth, né le à Minden, principauté de Minden et décédé le dans son domaine de Dankersen près de Rinteln, province de Westphalie) est un général de l'infanterie royale du royaume de Prusse. BiographieOrigineWilhelm est issu de l'ancienne famille noble Ditfurth du Harz et est le fils du conseiller de guerre et de domaine prussien Georg von Ditfurth (1742-1815) de Cosel, administrateur d'un arrondissement (de) de l'électorat de Hesse et chef de la chevalerie (de) de Schaumbourg, et son épouse Helene Marie, née von der Asseburg (de) (1742-1793) de Meisdorf. Ditfurth est baptisé le dans l'église luthérienne de Sainte-Marie de Minden[1]. Il est un demi-frère du poète et écrivain Franz Wilhelm von Ditfurth (1801-1880). Carrière militaireDitfurth est affecté comme caporal (Fahnenjunker) dans le régiment d'infanterie « duc de Brunswick » de l'armée prussienne le . Il rejoint le corps d'observation en Westphalie avec son unité le , et avance au poste de sous-lieutenant à la mi-. Lors de la guerre de la quatrième coalition, il est blessé lors de la bataille d'Iéna. Après la paix de Tilsit, il rejoint le 1er bataillon de réserve de Poméranie le . Le , il est agrégé (de) au régiment, et le , il est incorporé au régiment. Le , il y devient capitaine d'état-major et le , capitaine et commandant de compagnie. Dans la campagne d'Allemagne, il est major et commandant du 2e bataillon du 1er régiment à pied de la Garde. Il est blessé lors de la bataille de Lützen et reçoit la Croix de fer 2e classe. Il combat à Bautzen, Dresde, Leipzig, Brienne, Arcis-sur-Aube, Paris, Ligny et dans les batailles de Wavre et Saint-Germain. Pour la bataille de Paris, il reçoit l'Ordre de Saint-Vladimir de 4e classe et la 1re classe de la croix de fer. Pour son travail à Wavre et à Saint-Germain, Ditfurth reçoit le l'ordre Pour le Mérite aux feuilles de chêne. Le , il est nommé commandant dans le 30e régiment d'infanterie et est promu lieutenant-colonel le . Le , il devient colonel par brevet du . En tant que tel, il est commandant de la 12e brigade de la Landwehr du au , puis de la 16e brigade de la Landwehr. Dans cette position, il est promu major-général à la fin du mois de . Le , il est nommé commandant de la 7e division d'infanterie et se voit alors confier les fonctions de commandant de Magdebourg. Sa santé est déjà défaillante, et le , Ditfurth obtient un congé de trois mois avec sa solde pour faire une cure de santé à Nenndorf et Pyrmont. En , il reçoit l'Ordre de Saint-Stanislas de première classe. Le , il est libéré de son poste de commandant de Magdebourg, et le , il est promu lieutenant-général. Le , il est nommé commandant de Berlin et chef de la gendarmerie d'État. À l'occasion de son 50e anniversaire de service, le roi Frédéric-Guillaume IV lui décerne le l'Ordre de l'Aigle rouge de 1re classe avec des feuilles de chêne et des diamants, pour son long service. Le , Ditfurth se voit à nouveau accorder un congé de cure de deux mois. Pendant la révolution de Mars, Ditfurth est commandant de la ville (de) de Berlin en 1848 jusqu'à ce qu'il soit remplacé par le général de division Wilhelm von Thümen (1792-1856)[2]. Ditfurth présente alors sa démission, qui est approuvée le avec une pension annuelle de 4000 thalers. Le , Ditfurth reçoit le caractère de général de l'infanterie. Il décède le à manoir de Dankersen (arrondissement de Rinteln (de)) et est enterré sur le Helenenberg. FamilleDitfurth se marie le à Silligsdorf (arrondissement de Regenwalde (de), province de Poméranie) avec Florentine von Brederlow (née le sur son domaine de Groß Lauth (de), à Eylau, en province de Prusse-Orientale et décédée le au domaine de Dankersen). Le mariage donne les enfants suivants:
DécorationsPour le Mérite avec feuille de chêne () Travaux
Bibliographie
Références
Liens externes
Liens internes |