Wilhelm Loos
Wilhelm Loos ( à Metz - à Kiel) est un officier allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il fut récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer, en [note 1] et de l'Agrafe de combat rapproché en or[note 2] en . De 1956 à 1969, il reprit du service dans la Bundeswehr[1], l'armée de la République fédérale d’Allemagne. BiographieWilhelm Loos naît le à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3], constituant une pépinière de militaires d'exception[note 3]. Trop jeune pour se battre pendant la Première Guerre mondiale, le jeune Wilhelm se tourne naturellement vers le métier des armes. Entre-deux-guerresSur les traces de ses ainés Heinz Harmel ou Johannes Mühlenkamp, Wilhelm Loos s'engage dans l'armée allemande. Affecté au 76e Infanterie-Regiment, un régiment d'infanterie motorisé de la Wehrmacht, stationné dans le Wehrkreis X, Wilhelm Loos participe à la campagne d'annexion des Sudètes, en . Seconde Guerre mondialeLorsque la guerre éclate, Wilhelm Loos participe avec son régiment, intégré à la 20e division d'infanterie, à l'invasion de la Pologne. De retour à Hambourg, il reçoit la Croix de fer de 2e classe, le . Au printemps 1940, il participe à l'invasion de la Belgique et des Pays-Bas, puis en juin, à l'invasion de la France. Après les combats, il reçoit la Croix de fer 1re classe, le [4]. Son régiment est envoyé sur le front de l'Est, dans la région de Bialystok-Minsk, puis au front près de Smolensk. Les combats se poursuivent devant Nowgorod. Alors qu'il commande la 11e section du 76e régiment d'infanterie, Loos reçoit la Croix allemande en or le [4]. En , son régiment est reformé pour devenir le Grenadier-Regiment (mot.) 76[5]. En 1943, le régiment se bat sur le front de l'Est dans le groupe d'armée centre, puis dans le groupe d'armée Sud. Alors qu'il commande la 10e compagnie, Loos reçoit la Nahkampfspange, l'Agrafe de combat rapproché, en bronze en [6], puis en argent un mois plus tard[6]. Le , Wilhelm Loos est décoré de la prestigieuse Ritterkreuz[7]. Un mois plus tard, le , il reçoit en outre la Nahkampfspange en or[6]. Après guerreAprès la guerre, en 1956, Wilhelm Loos reprend du service dans la Bundeswehr, la nouvelle armée allemande. Il reste en activité jusqu'en 1969, partant à la retraite avec le grade de Oberstleutnant, lieutenant-colonel. Wilhelm Loos s'éteignit le , à Kiel dans le Schleswig-Holstein[1]. Distinctions et décorations
Notes et référencesNotes
Références
Sources
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