Wikipédia:Pastiches/Donald Trump (médecin)Le docteur Donald Trump est un virologue, épidémiologiste et immunologiste américain. En 2020 il gagne une notoriété mondiale en inventant plusieurs traitements prophylactiques et thérapeutiques contre la maladie à coronavirus 2019, qu'il terrasse aux États-Unis. Donald Trump contre le coronavirusEsprit visionnaire, Donald Trump pressent très tôt l'épidémie à venir, dès le 16 juin 2015, et pour la contrer, fait édifier un mur à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Depuis 2019, le sud du Rio Grande devient infranchissable ; le mur arrête le coronavirus, il arrête tout[1] (sans compter les Mexicains). Le 22 janvier 2020, le président golfeur déclare fièrement : « il n’y a pas de risque de pandémie et la situation est sous contrôle »[2]. En effet, il prend vite conscience des conséquences dévastatrices d'une éventuelle pandémie : elle pourrait le priver de son hobby du moment, la présidence des États-Unis, passe-temps qu'il voudrait bien garder[2]. De savants calculs dont il a seul la maîtrise lui permettent d'affirmer que dès le retour des beaux jours le virus aura disparu[2]. « Comme par miracle », ajoute-t-il avec modestie[3]. Une autre star de la virologie le félicite d'ailleurs pour cette prédiction contredisant Anthony Fauci qui « a dû devenir gâteux »[4]. Fin février il prouve qu'il a raison, en affirmant : « Bientôt, on sera proche de zéro cas. On fait du bon boulot »[2]. En mars il préconise que les églises soient bondées le jour de Pâques[2]. En avril, il indique refuser que les États-Unis continuent à participer au budget de l'Organisation mondiale de la santé, puisque, comme le précise son assistante Kellyanne Conway, l'OMS n'a pas été capable, après 18 épidémies de Covid[Avertissement 1], de trouver de solutions pour empêcher la pandémie[5]. Fer de lance de la recherche scientifique, phare de la médecine virale et héros de l'épidémiologie, Donald Trump avant quiconque propose deux traitements ingénieux pour juguler la maladie[6] :
Après avoir envisagé « très sérieusement » de limiter ses contacts avec Mike Pence[7],[Avertissement 3], il n'hésite pas début mai 2020 à servir lui-même de cobaye, et triomphe de la maladie dont il n'est pas atteint en prenant pendant dix jours un comprimé de chloroquine quotidien[8],[Avertissement 4]. Il est encore le premier à mettre en évidence en juin 2020 une corrélation alarmante entre le nombre de tests de virologie pratiqués et le nombre de résultats positifs : plus on fait de tests, plus il y a de malades. Il prend donc aussitôt la décision de ralentir le déploiement des tests[9]. Dès lors inutile, une journée de production d'écouvillons de contrôle est détruite après qu'il a visité le site de fabrication sans masque et en a porté un à sa bouche[10]. Il est aussi actif sur le front de la prévention, où il met au point ex nihilo deux dispositifs complémentaires : ne pas porter de masque et porter un masque[11]. Il se dit même « capable de porter un masque, sans aucun problème »[3], accessoire qui lui confère l'avantage supplémentaire de « ressembler au Lone Ranger », tout en affirmant que même une écharpe n'est pas nécessaire quand on « parle à des présidents, des rois, des reines et des dictateurs »[11] mais qu'il en porte « dans la pièce juste derrière »[12]. Ses percées dans la recherche pharmaceutique ne sont pas en reste, puisque c'est précisément lui qui pense : « nous allons avoir un vaccin. Très bientôt. »[3]. La confirmation de la réussite de ses traitements est rendue publique début juin, quand il annonce que « les États-Unis ont « largement surmonté » la pandémie »[13]. Information qu'il peut entériner deux mois plus tard : « les États-Unis sont en très grande forme. Sauf au sud et à l'ouest »[14]. Le 5 août 2020, il dévoile au monde une découverte fondamentale, fruit de longues et fastidieuses recherches menées au cours de ses nombreuses séances téléspectatives de La question de la santé aux Etats-Unis étant désormais réjouissante, le Dr. Trump peut étendre son aura protectrice sur le reste du monde : il est le premier à réaliser que les neuf (9) cas détectés le 17 août en Nouvelle-Zélande constituent une « énorme hausse, terrible », à éviter vraiment en Amérique[16]. D'ailleurs, avec ses 200 000 morts de l'épidémie le , « l'Amérique se débrouille bien » et « la Bourse est en hausse », rassure l'épidémiologue[17]. Modeste, c'est à demi-mots qu'il reconnaît connaître la maladie, qui n'affecte pratiquement personne : loin de s'attribuer le mérite de ce succès « incroyable », il y voit le fruit d'un travail phénoménal et du « système immunitaire d’enfer » des jeunes Américains, auxquels il faut « tirer notre chapeau »[18]. Las, fin septembre 2020, le glorieux Dr. Trump expérimente sur sa propre personne les effets du coronavirus — et c'est, à ses propres dires, une « bénédiction de Dieu » — : il en triomphe bien entendu, recouvrant en un éclair une santé de fer grâce au Regeneron, un traitement « fantastique », « miraculeux » et « incroyable » à 30 000 dollars développé par le laboratoire d'un de ses partenaires de golf. Il consent à « l'offrir » aux Américains[19]. Son sens du sacrifice va jusqu'à contaminer son entourage à la Maison blanche[20]. Compétition internationaleAu delà même des frontières de son pays, le Dr. Trump écrase la compétition médicale internationale :
Donald Trump contre le SidaDonald Trump découvre en juin 2020 un vaccin contre le Sida, passé jusqu'alors inaperçu de la communauté scientifique[26]. Récompenses de Donald TrumpDonald Trump n'a pas reçu le prix Nobel de médecine[réf. nécessaire] Le , il est viré[27],[28]. Notes et référencesAvertissements
Références
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