Le wharf, était une passerelle métallique d'une longueur de 400 m partant de la côte et s’arrêtant au-delà de la zone de vagues, cette avancée dans la mer jusqu’au-delà de la zone perturbée par la barre permettait un accès dans une eau plus calme pour le transbordement des navires[9],[10].
Une flottille de 8 chaloupes et 26 barcasses (grosses barques) effectuait la navette entre les navires ancrés en rade et les grues placées à l’extrémité du wharf. Dans la zone du wharf se trouvaient plusieurs entrepôts de stockage d'huile de palme, amandes et autres marchandises. La concession du wharf de Cotonou a été successivement exploitée de 1893 à 1909 par ; la Société Française du wharf de Cotonou, la Société des magasins généraux du Bénin, la Compagnie des magasins et appontements du Dahomey[8].
Afrique-Occidentale française (A.-O.F.)
En 1909 « par suite de stagnation des recettes et de l'exagération des dépenses d'exploitation » la colonie reprend la concession du wharf et de ses services annexes[11], puis par une convention l'exploitation est confiée à la Compagnie Française des chemins de fer au Dahomey[8] .
En 1910, 1926, 1928 puis en 1950, le wharf de Cotonou est successivement amélioré et devancera rapidement par son efficacité, les ports de Ouidah et Grand-Popo. En 1932, l'exploitation du wharf est régie par la Société des Ports Coloniaux[12].
Un port en eau profonde est ensuite créé en 1965[13].
Galerie
Wharf de Cotonou vers 1910.
Embarquement sur le Stamboul en rade de Cotonou vers 1910.
La cour du wharf de Cotonou vers 1910.
Sources
Histoire économique du Dahomey (Bénin) 1890-1920, par Hélène Almeida-Topor, Volume 1. Éditions L'Harmattan.1995.
Notice sur le Dahomey publiée à l'occasion de l'Exposition Universelle, sous la direction de M. Pierre Pascal, par Jean Fonssagrives. Impr. de Alcan-Lévy. Paris. 1900.
↑Jean-Baptiste Fonssagrives (1862-1910), Notice sur le Dahomey : publiée à l'occasion de l'Exposition Universelle : sous la direction de M. Pierre Pascal, impr. de Alcan-Lévy (Paris), (lire en ligne), p. 66, 77, 125, 382
↑ a et bSalinis, Albert de (1854-1929), La Marine au Dahomey. Campagne de "la Naïade" (1890-1892), L. Sanard (Paris), (lire en ligne), p. 187
↑Société de géographie (Lyon), Bulletin de la Société de géographie de Lyon, Société de géographie de Lyon, (lire en ligne), p. 689
↑Léandre Edgard Ndjambou, « Échanges maritimes et enclavement en Afrique de l’Ouest : le cas des ports d’Abidjan et de Cotonou - Les Cahiers d’Outre-Mer - 20 - Les infrastructures », Les Cahiers d’Outre-Mer, , Paragraphe 20 (lire en ligne)