Ward RuyslinckWard Ruyslinck
Ward Ruyslinck et la première édition de son roman Het reservaat (2006).
Œuvres principales
Ward Ruyslinck, pseudonyme de Raymond Charles Marie De Belser, est un écrivain belge d'expression néerlandaise né à Berchem le et mort à Meise le . Ses œuvres les plus connues sont Wierook en tranen et Het reservaat. BiographieAprès ses humanités, Ward Ruyslinck a étudié la philologie germanique à l’université de Gand. En 1953, il a été engagé comme bibliothécaire-adjoint, ce qui lui a fourni des revenus suffisants pour se marier et pour écrire. Il a percé surtout comme romancier et nouvelliste dans les années 1950 avec De ontaarde slapers et Wierook en tranen, deux œuvres mettant en accusation la guerre qui a ruiné sa jeunesse. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, il a fait partie du cercle des auteurs édités par Angèle Manteau. Il a été un écrivain très lu parce que certaines de ses œuvres (les deux déjà citées et Het reservaat principalement) figuraient sur la liste des lectures obligatoires de nombreuses écoles secondaires. Jos Vandeloo, écrivain contemporain de Ruyslinck et appartenant aussi à ce groupe d’« auteurs scolaires » placés sous l’aile de Manteau, a lutté contre la même problématique. De temps à autre, les admirateurs de Ward Ruyslinck l’ont cité comme l’un des auteurs belges favoris pour le prix Nobel de littérature, aux côtés de Louis Paul Boon et de Hugo Claus. Ruyslinck est mort à 85 ans des suites de la maladie d’Alzheimer[1]. Influences et styleL’œuvre entière de Ruyslinck est presque étroitement liée à la critique sociale découlant de sa jeunesse gâchée par la guerre. Il s’interroge à propos des grands systèmes oppressifs tels que le capitalisme, la religion (catholique) ou encore l’État et son appareil militaire. Cependant, tout bien considéré, cette critique sociale est exprimée avec sensibilité, voire avec sentimentalisme, parfois comme une accusation pathétique. De ce fait, son style paraît quelque peu emphatique au XXIe siècle, mais le questionnement reste cependant d’actualité. Ruyslinck ne s’étant pas érigé en grand réformateur ni en iconoclaste, et ses récits ayant pour cadre la petite bourgeoisie laborieuse, il ne s’est pas heurté au rejet de l’establishment belge. Son œuvre a été traduite dans une douzaine de langues, surtout l’allemand et l’anglais. De stille zomer (1962) et Wierook en tranen (1958) ont été portés à l’écran, alors que De ontaarde slapers (1957) et Het reservaat (1964) ont été, parmi d’autres, adaptés pour le théâtre. ŒuvresPoésie
Essais
Satires
Romans
Nouvelles
Divers
Traductions françaises
Notes et références
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