Walkiria Terradura naît le à Gubbio dans le royaume d'Italie[3]. Elle est l'une des cinq enfants de l'avocat Gustavo Terradura, un fervent antifasciste, et de sa femme, Laura Terradura. Elle est témoin du harcèlement et de l'emprisonnement de son père à plusieurs reprises pendant sa jeunesse. Son attitude méprisante à l'égard du régime fasciste lui vaut, à l'école, des admonestations répétées mais aussi des interrogatoires au siège de la police[3].
Après l'école, Walkiria Terradura étudie le droit à l'université de Pérouse. En , lorsque des agents de l'OVRA font une descente chez elle pour arrêter son père, elle le cache et ils fuient ensuite vers les montagnes de Burano pour rejoindre les formations partisanes de cette région[4].
Ils rejoignent les brigades d'assaut « Garibaldi » qui opèrent dans la province de Pesaro et d'Urbino, plus précisément le cinquième bataillon, sous le commandement de Samuele Panichi[3]. Sa sœur Lionella rejoint également le même groupe. Seule femme d'une équipe de six personnes qui prend le nom de Settebello, Walkiria Terradura est élue chef d'équipe. Elle se spécialise dans les mines et les explosifs, entreprenant des opérations de destruction de ponts, pour entraver les mouvements des armées nazies allemandes et fascistes italiennes[5]. Il y a eu huit mandats d'arrêt différents contre elle, mais elle n'a jamais été capturée[5].
Durant la guerre, Walkiria Terradura rencontre un capitaine du Bureau des services stratégiques, Alfonso Thiele, qu'elle épouse et avec qui elle vit brièvement aux États-Unis après la guerre, avant de retourner en Italie.
« Terradura Vagnarelli Walkiria di Gustavo - 9 janvier 1924, à Gubbio (Pérouse). - Femme dotée d'une âme généreuse, elle entre, malgré son jeune âge, dans les formations partisanes de sa région en y apportant enthousiasme et foi. Au cours de longs mois de lutte, elle a participé à de nombreuses actions contre son adversaire talentueux, mettant en évidence des qualités peu communes de courage et d'initiative. Après avoir réussi avec l'équipe qu'elle commandait à faire sauter un pont routier, remarquant l'arrivée d'un département ennemi, insouciante de la disproportion des forces, elle a attaqué à la grenade à main, par surprise, avec un seul ailier, l'adversaire, infligeant de lourdes pertes, le mettant en fuite et récupérant également les véhicules et les armes abandonnés. Un exemple valable de détermination, de courage et d'esprit patriotique[N 2]. »
Notes et références
Citations étrangères
↑« Il mio nome è Walkiria: le Walkirie erano le figlie del dio della guerra...Una donna guerriera poteva essere solo una Walkiria »
↑« Terradura Vagnarelli Walkiria di Gustavo - 9 gennaio 1924, a Gubbio (Perugia). – Donna dotata di generoso animo, entrava, malgrado la giovane età, nelle formazioni partigiane della sua zona portandovi entusiasmo e fede. In lunghi mesi di lotta partecipava a numerose azioni contro il dotato avversario, mettendo in luce non comuni doti di coraggio e di iniziativa. Dopo essere riuscita con la squadra da lei comandata a fare saltare un ponte stradale, accortasi del sopraggiungere di un reparto avversario, incurante della sproporzione delle forze, attaccava con bombe a mano, di sorpresa, con un solo gregario, l’avversario, infliggendogli dure perdite, ponendolo in fuga e recuperando altresì gli automezzi e le armi abbandonate. Valido esempio di determinazione, coraggio e alto spirito patriottico. »
↑(it) Walkiria Terradura, « Partigiana tra i monti del Burano » [« Partisans dans les montagnes de Burano »] [PDF], sur le site Patria Independente, (consulté le ).
↑ a et b(it) Eleonora Cesaretti, « Il mio nome è Walkiria, donna guerriera », About Umbria Mag, (lire en ligne, consulté le ).
↑(it) Massimiliano Vitti, « Walkiria Terradura », sur le site behance.net (consulté le ).