Cet article concerne le peintre italien du XVIIe siècle. Pour l'humaniste italien, voir Raffaello Maffei. Pour le peintre italien du XVIe siècle, voir Daniele da Volterra.
Baldassarre Franceschini fait son apprentissage avec son père, sculpteur d'albâtre et étudie avec un artiste de la ville Cosimo Daddi. Son talent reconnu est sous-employé, le marquis Inghirami le place alors à 16 ans, sous le parrainage du peintre Matteo Rosselli comme le sont Francesco Furini et Lorenzo Lippi. En à peine un an, il exécute des fresques comprenant des perspectives et ensuite des travaux pour la famille de Médicis dans la villa Petraia.
Il devient le protégé de Laurent de Médicis qui lui confie la décoration de la cour de la Villa Medicea La Petraia. Il y emploie les dessins réalisés par Giovanni da San Giovanni avant sa mort en 1636, et dont l'influence du modèle décoratif sur son travail à la villa Petraia est sensible
En 1652, Filippo Niccolini, projetant d'employer Franceschini sur les fresques de la coupole et de l'abside de sa chapelle dans Santa Croce à Florence, l'expédie en diverses régions de l'Italie pour qu'il améliore son style. Le peintre, dans cette tournée de quelques mois, prend un intérêt certain pour les écoles de Parme et de Bologne et dans le modèle romano-toscan de Pietro da Cortona dont il a fait la connaissance à Rome. Il entreprend à son retour les peintures commissionnées par Niccolini: ce sont ses travaux les meilleurs et les plus connus.
il renouvelle à nouveau son style lors d'un voyage vers le nord avec une étape à Venise en 1663[2].
Meilleur peintre à fresque qu'à l'huile, ses travaux dans cette dernière technique ont fréquemment été laissés non finis, bien que certains travaux demeurent : ses images de coffret sont marquées par beaucoup d'invention ; Il a peint une scène d'Elias dormant pour un polyptyque en bois dans l'église de San Giusto à Volterra. Parmi ses meilleures peintures à l'huile on compte son saint Jean-Baptiste dans l'église de la Santa Chiara à Volterra et la fresque dans la coupole de l'Annunziata à Florence, travail qui l'a occupé pendant deux années vers 1683.
La Plaisanterie du curé Arlotto (1655), tempera sur toile, 107 × 150 cm. Peinte pour un gentilhomme de l'entourage de Don Lorenzo de Médicis, entré par la suite dans les collections du cardinal Charles de Medicis[3].
Saint Philippe Neri et des anges, au Palais Niccolini, à l'Oratoire des Vanchetoni,
une fresque de la voûte L'Enlèvement d'Élie à l'église Santa Maria Maggiore,
Saint Pierre en gloire, avec la Foi, l'Espérance et la Charité, plafond de l'église San Pietro à Varlungo,
Vierge à l'Enfant, Saint Jean l'Évangeliste et Pierre d'Alcantara, retable de l'église Santi Quirico, Lucia e Pietro d'Alcantara à Montelupo Fiorentino,
Saint Luc et saint Louis, roi de France, église Sant'Egidio,
↑Riccardo Spinelli, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 672
↑ a et bMina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p. 413
↑Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles, Le Baroque à Florence, Beaux-arts de Paris les éditions, 2015, p. 99-101, Cat. 29.