Les symptômes sont très variés et se présentent souvent sous forme de taches sur les feuilles et les tiges, pouvant être confondus avec le symptômes d'autre maladies des plantes, voire de carences.
En l'absence de traitement curatif, la lutte passe par la prévention et la lutte contre les invasions de thrips. Des variétés de tomates présentant une résistance génétique au virus ont été mises au point[4].
Le virus est connu en France depuis 1933 mais les premières épidémies datent de la fin des années 1980, qui ont vu l'introduction de Frankliniella occidentalis depuis la Californie[5].
Plantes-hôtes
Le TSWV infecte une vaste gamme de plantes-hôtes, ce qui contribue à son impact économique sur les cultures au niveau mondial. On connaît plus d'un millier d'hôtes différents de ce virus, parmi lesquels des plantes cultivées de très grande importance agronomique comme la tomate et le tabac[6].
Parmi les hôtes les plus importants figurent notamment[7] :
Les symptômes d'une infection par le TSWV varient selon les plantes-hôtes, mais il existe également une variabilité des symptômes au sein d'un même type d'hôte en fonction de l'âge de la plante, de la nutrition et de l'environnement (en particulier la température)[8].
Les symptômes courants sont notamment un retard de croissance, des taches annulaires sur les fruits et la nécrose des feuilles[9].
Il existe de nombreuses souches différentes du TSWV, et les variations des symptômes peuvent également être dues à des différences dans le nombre de souches présentes[10].
↑(en) « Tomato Spotted Wilt Virus », sur Disease & Pest Managment, Louisiana State University Agricultural Center.
↑Jacques Barnouin, Ivan Sache et al. (préf. Marion Guillou), Les maladies émergentes : Épidémiologie chez le végétal, l'animal et l'homme, Versailles, Quæ, coll. « Synthèses », , 444 p. (ISBN978-2-7592-0510-3, ISSN1777-4624, lire en ligne), V. Barrière d'espèces et émergences virales, chap. 27 (« L'émergence de maladies virales chez les plantes : des situations variées et des causes multiples »), p. 284.
↑(en) Sherwood JL, TL German, JW Moyer et DE Ullman, « Tomato spotted wilt virus », sur The American Phytopathological Society, (consulté le ).