Après des études de droit puis de lettres et philosophie, dont il accomplit une partie dans des universités italiennes et autrichiennes, il fut l'un des membres de la mission diplomatique envoyée à Rome. Proche de Nichifor Crainic, connu pour ses théories sur le droit de la guerre, Vintila Horia est rédacteur en chef de son journal Sfarmă Piatră.
Directeur de banque en 1935, il a contribué à la rédaction d'articles faisant l'éloge du fascisme italien de Benito Mussolini (« Miracolul fascist » ( Le Miracle fasciste ) ), agrémentés d'attaques antisémites[1],[3].
Après le renversement d'alliances de la Roumanie, qui rejoignit les Alliés en 1944, Horia est fait prisonnier par les autorités nazies en Italie pour avoir refusé de rejoindre le gouvernement en exil d'Horia Sima et interné dans les camps de concentration de Karpacz et de Mariapfarr, avant d'être libéré un an plus tard par l'armée britannique[1].
Le , devant des tribunaux roumains, Horia est condamné à la prison à perpétuité pour avoir favorisé la pénétration des idées fascistes en Roumanie[4],[5].
Une vie en exil
Décidant de ne pas retourner dans une Roumanie dominée de façon croissante par l'Union soviétique, Vintila Horia vit alors en Italie, où il devient l'ami de Giovanni Papini.
En 1948, il part pour l'Argentine, où il enseigne à l'université de Buenos Aires, puis vit en Espagne, où il est chercheur en études italiennes, à compter de mars 1953.
De 1973 à 1985, il appartient au comité de patronage de Nouvelle École[6].
Il meurt à Madrid, le 4 avril 1992, des suites d'une tumeur cérébrale, à l'âge de soixante-dix-sept ans[7].
Autres prix : médaille d'Or d'Il Conciliatore, Milan (1961) ; “ Bravo para los hombres que unen en la verdad ”, Madrid (1972) ; prix Dante Aligheri, Florence (1981).
↑ abc et d« La mort de l'écrivain roumain Vintilà Horia En 1960, il avait été contraint de refuser le prix Goncourt », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑Analele Universității București : Istorie, Universitatea din București, (lire en ligne), p. 48
↑« Liste des membres du comité de patronage de Nouvelle École à l'été 1979 », dans Anne-Marie Duranton-Crabol, Visages de la Nouvelle Droite : le GRECE et son histoire (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, (ISBN2-7246-0561-6), p. 256.
↑« La mort de l'écrivain roumain Vintilà Horia En 1960, il avait été contraint de refuser le prix Goncourt », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« M. Vintila Horia est pris à partie par " l'Humanité " », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« L'académie Concourt décide de ne pas décerner de prix », lemonde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Sanda Stolojan, Au balcon de l’exil roumain à Paris : avec Cioran, Eugène Ionesco, Mircea Eliade, Vintilă Horia…, Paris, L’Harmattan, .
(ro) Crenguța Gânscă et Vintilă Horia, Al zecelea cerc : eseu despre o trilogie a exilului, Cluj-Napoca, Dacia, .
(ro) Marilena Rotaru, Întoarcerea lui Vintilă Horia, Bucarest, Ideea, .
(ro) Cecilia Latiș, Arhitecturi paralele : Marguerite Yourcenar –Vintilă Horia, Suceava, Editura Universității din Suceava, .
(ro) Cecilia Latiș, Polifonii creatoare : paralelă între creația lui Marguerite Yourcenar și a lui Vintilă Horia, Suceava, Editura Universității din Suceava, .
(ro) Sonia Elvireanu, Fața întunecată a lui Ianus – Vintilă Horia, Dumitru Țepeneag, Norman Manea, Gabriel Pleșa, Iași, Editura Tipo Moldova, coll. « Academica », .
(ro) Nicolae Florescu, Vintilă Horia între „ieșirea din a exista și intrarea în a fi”, Bucarest, Editura Jurnalul Literar, .
(ro) Mihaela Albu și Dan Anghelescu, Eseistica lui Vintilă Horia – deschideri către transdisciplinaritate, Craiova, Aius, .
(ro) « Drumul spre transdisciplinaritate – Vintilă Horia-Basarab Nicolescu », dans Traian D. Lazăr et Raluca Andreescu, Scrisori din exil – Arhiva literară Basarab Nicolescu,, București, Curtea Veche, , p. 215-271.
(ro) Oana Soare et Stéphane Lupasco, Infinitul și experiența. Corespondență primită, articole, interviuri, Bucarest, Academia Română, Fundația Națională pentru Știință și Artă, , p. 241-258.
Thèses de doctorat
(es) Monica Nedelcu, La obra literaria de Vintila Horia. El espacio del exilio en cuatro novelas francesas [« L’œuvre littéraire de Vintila Horia. L’espace de l’exil dans quatre romans français »], Madrid, Universidad Complutense, coll. « Colección Tesis Doctorales », .
(ro) Crenguța Gânscă, Vintilă Horia. Al zecelea cerc : eseu despre o trilogie a exilului, Cluj-Napoca, Facultatea de Litere, Universitatea Babeș-Bolyai, Cluj-Napoca, .
Claudia Drăgănoiu, La prose littéraire d’exil : Vintilă Horia, Constantin Virgil Gheorghiu et L. M. Arcade (Proză literară de exil : Vintilă Horia, Constantin Virgil Gheorghiu și L. M. Arcade), Strasbourg, faculté des lettres, université de Strasbourg, .
Manuela Alexe, Reprezentări ale spațiului în proza lui Vintilă Horia [« Représentations de l’espace dans la prose de Vintilă Horia »], Școala doctorală de studii literare și culturale, Universitatea din București, .
Renata-Simona Georgescu, L’image de la Roumanie chez Vintilă Horia, Petru Dumitriu et Paul Goma, Cluj-Napoca, Facultatea de Litere, Universitatea Babeș-Bolyai, .
Alina Elena Costin, Vintilă Horia : Exil et création, Iași, Facultatea de Litere, Universitatea « Alexandru Ioan Cuza », .
(ro) Sonia Elvireanu, Fața întunecată a lui Ianus – Vintilă Horia, Dumitru Țepeneag, Norman Manea, Gabriel Pleșa, Fcaultatea de Istorie și Filologie, Universitatea „1 Decembrie 1918” din Alba Iulia, .