Vincenzo Di Benedetto

Vincenzo Di Benedetto
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
PiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Scuola Normale Superiore. Classe di Lettere e Filosofia (d) (diploma di licenza della Scuola Normale Superiore (d)) (-)
Université de PiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Influencé par

Vincenzo Di Benedetto, né à Altomonte le , mort à Pise le 19 ou le , est un universitaire italien, spécialiste en langue, littérature et philologie grecque.

Biographie

Fils du tailleur Saverio Di Benedetto e de Maria Gaetana, née Santoro, Vincenzo Di Benedetto passait son enfance à Saracena (Calabre) et fréquentait le lycée classique à Castrovillari[1]. Admis à l’École normale supérieure de Pise, il était boursier à Pise et à Oxford (Corpus Christi College) de 1952 à 1958. Parmi ses professeurs étaient Aurelio Peretti, Augusto Campana, Alessandro Perosa, Ignazio Cazzaniga, Giovanni Pugliese Carratelli, Vittorio Bartoletti et Eduard Fraenkel, mais il profitait aussi, en dehors de ses études universitaires, de l'influence du latiniste Sebastiano Timpanaro et de la mère de celui-ci, l'historienne de la philosophie grecque Maria Timpanaro Cardini[2]. Dès 1969 jusqu'à sa retraite en 2006, il était professeur de littérature grecque à l'université de Pise ainsi que, dès 1971 jusqu'en 1993, de philologie classique à la Scuola Normale. À partir de 1996 il souffrait de la maladie de Parkinson et passait les dernières années de sa vie en fauteuil roulant, mais continuait ses recherches jusqu'à quelques semaines de sa mort.

Le il épousa la philologue Diana Fiorini; leur fils Saverio naquit le . Parmi ses nombreux élèves il comptait Luigi Battezzato, Franco Ferrari, Alessandro Lami, Daniela Manetti, Maria Chiara Martinelli, Enrico Medda, Maria Pia Pattoni et Amneris Roselli.

Spécialisé en histoire de la grammaire grecque, tragédie grecque (surtout Euripide), le corpus hippocratique, Sappho et l'épique archaïque, il est aussi l'auteur de livres sur Foscolo et Alessandro Manzoni et de nombreux articles sur Théophraste, Posidippe, Virgile, Dante et Montale, ainsi que d'éditions bilingues commentées destinées à la fois au grand public et aux spécialistes. La dernière de celles-ci, l'édition bilingue de l'Odyssée (2010), fut qualifiée par Barbara Graziosi dans son compte rendu de "monumental achievement". Le choix de ses articles publié par Riccardo Di Donato, en 2007, sous le titre Il richiamo del testo remplit quatre gros volumes et contient des résultats très importants, par exemple la preuve qu'Aristote est une source beaucoup plus fiable qu'on avait pensé auparavant[3], mais aussi des polémiques parfois féroces, surtout contre les structuralistes français Jean-Pierre Vernant et Pierre Vidal-Naquet[4].

Sélection des œuvres

Bibliographie

  • Ester Cerbo: Vincenzo Di Benedetto, studioso di teatro antico., dans Dionysus ex machina 4, 2013, 185-196, (online) (PDF).
  • Enrico Medda: Ricordo di Vincenzo Di Benedetto., dans Lexis 31, 2013, 11-13.
  • Franco Ferrari: Un profilo di Vincenzo Di Benedetto., dans Rivista di Filologia ed Istruzione Classica 2014, 218-242.
  • Guido Paduano: Vincenzo Di Benedetto e l'interpretazione della tragedia greca., dans: Eikasmos 25 (2014).

Liens externes

Notes et références

  1. Vincenzo Di Benedetto: Ricordo di Polinnia. Dans Lexis. 19, 2001, S. 341–345.
  2. Vincenzo Di Benedetto: Ricordo di Eduard Fraenkel. Dans Annali della Scuola Normale Superiore. serie IV, 5, 2001, p. 1–20, et Vincenzo Di Benedetto: Come ricordo Sebastiano Timpanaro, jr., dans Athenet online 6, 2002, p. 14-17, (lien externe) (PDF).
  3. Vincenzo Di Benedetto: La citazione di Polibo nella Historia Animalium di Aristotele., dans Studi classici in onore di Quintino Cataudella. Catane, 1972, vol. 2, p. 225–233.
  4. Vincenzo Di Benedetto, La tragedia greca di Jean-Pierre Vernant, dans Belfagor 32 (1977), p. 461-468, et Vincenzo Di Benedetto, Il Filottete e l'efebia secondo Vidal-Naquet, dans Belfagor 33 (1978), p. 191-207.